ActuNautique.com

Le mystère du Triangle des Bermudes enfin expliqué ?

Le mystère du Triangle des Bermudes enfin expliqué ?

Des chercheurs pensent avoir trouvé l'explication des mystérieuses disparitions de bateaux et d'avions survenues dans le Triangle des Bermudes.

Le  Triangle des Bermudes, figure géométrique de tous les fantasmes formé entre la Floride, Porto Rico et l'île des Bermudes, est devenu depuis le début du 18e siècle et la disparition du Pickering, un navire américain, un lieu maudit, dans lequel personne ne rentre sans appréhension.

Avec le développement du trafic maritime, les disparitions se sont accéléré, et celle du Cyclops, un navre charbonnier pourtant doté de la radio en 1918 fit beaucoup de bruit, tout comme celle du cargo nippon Raifuku Maru, en 1925 qui eut juste le temps de lancer un SOS glaçant : "Danger imminent, au secours, vite !".

Depuis lors, les disparitions régulières de bateaux se sont poursuivies, tout comme celles d'avions, qu'il s'agisse de 5 avions de chasse américains en 1948 ou d'un Douglas DC3 trois ans plus tard.

Phénomène magnétique pour les uns, interventions de "petits hommes verts" pour les autres, le mystère du Triangle des Bermudes serait toutefois tout autre, qui aurait une cause bien naturelle : le méthane !

Une hypothèse émise par des scientifiques russes, suite à l'apparitions des fameux cratères sibériens, apparus du jour au lendemain en pleine toundra, causés par le dégel du permafrost.

Pour Igor Yelstsov, directeur adjoint de l'institut de géologie et de géophysique Trofimuk, le méthane pourrait tout à fait être à l'origine des disparitions survenues dans le Triangle des Bermudes.

Les remontées de méthane survenant de façon très brutale, "comme une réaction nucléaire", libèreraient une formidable quantité de méthane, infusant dans l'eau tout d'abord, ce qui baisserait dangereusement sa densité, avant de saturer l'atmosphère une fois parvenues à la surface.

Cette hypothèse avait dejà été émise en 2009, mais l'apparitions de vastes cratères en Sibérie, dans la péninsule de Yamal, l'a d'autant plus relancé que les mesures effectuées au fond du trou ont permis de constater que l'air contenait 9,6% de méthane, contre 0,000179% dans un volume d'air normal.

Partager cet article

Repost0