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Complémentaire santé pour tous - les professionnels du nautisme ne doivent pas se précipiter

Complémentaire santé pour tous - les professionnels du nautisme ne doivent pas se précipiter

Submergées de publicités des complémentaires santé, les entreprises de la filière nautique ne doivent pas se précipiter : la Fédération des Industries Nautiques (FIN) travaille actuellement sur le dossier. 

Ces négociations devraient aboutir d'ici septembre, pour une mise en application début 2016, comme le stipule la loi, qui permettront à chaque salarié de la filière de bénéficier d'une complémentaire santé.

Point d'étape avec Gérard Lachkar, président de la commission de l'emploi et de la formation au sein de la FIN, la Fédération des Industries Nautiques.

Gérard Lachkar, les professionnels du nautisme et de la plaisance sont sollicités de toutes parts pour adhérer à une complémentaire santé, dans le cadre de la loi sur la "mutuelle pour tous". Que leur conseillez-vous de faire concrètement ? 

Gérard Lachkar - Effectivement, les entreprises sont soumises à de fortes campagnes de publicité qui ne font que relayer la loi qui s'imposera aux entreprises à partir du 1er janvier 2016. A partir de cette date, chaque entreprise devra en effet doter ses employés d'une complémentaire santé.

Qu'en est-il dans le nautisme et la plaisance ? Les entreprises de la filière doivent-elles se précipiter dès à présent ?

Gérard Lachkar - Il faut savoir qu'il ne sert à rien de se précipiter, dans la mesure où la Fédération des Industries Nautiques, dans le cadre de sa convention collective, négocie avec les partenaires sociaux, l'enveloppe qui sera attribuée par les employeurs dans la mutuelle qui sera retenue. Il y aura certainement un partage entre les employeurs et les employés, qui participeront aussi financièrement à une partie du coût de leur complémentaire santé. Nous négocions cela collectivement et en groupe.

Il y aura une seule mutuelle retenue pour toutes les entreprises affiliées à la FIN ? 

Gérard Lachkar - La loi ne nous demande pas de choisir. Elle nous demande de recommander une ou plusieurs complémentaires santé. Les grands organismes des assurances figurent dans celles-ci. Elles ont été consultées. Notre cahier des charges a été publié au journal officiel et nous attendons leurs réponses courant juillet. Nous déterminerons celle qui nous semblera la plus compétente et la plus concurrentielle à partir de là, qui sera ensuite recommandée à tous nos adhérents mais aussi aux entreprises de la filière qui ne sont pas adhérentes mais qui suivent notre convention collective. 

Quel est le prochain point d'étape ?

Gérard Lachkar - En septembre, nous serons en mesure de dire ou nous en sommes et si nous avons déterminé ou recommandé un organisme, qui se mettra ensuite en contact avec les entreprises de la profession pour une mise en place dès le 1er janvier !

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