27 Mai 2020
Depuis le décret du 11 mai 2020 relatif à l’état d’urgence sanitaire, il est obligatoire que chaque maire demande à son préfet départemental, d’autoriser les activités nautiques et de plaisance, en mer mais aussi en eaux intérieures.
En moins de 10 jours, l'ensemble des maires et préfets des départements littoraux ont fait le job, si bien que la navigation de plaisance est désormais possible sur l'ensemble des côtes françaises, ce qui a permis de redémarrer l'activité des industries nautiques, à l'arrêt pendant deux mois.
Au niveau des fleuves, rivières, canaux, lacs et étangs, il n'en est - hélas - pas de même....
Dans la grande majorité des départements traversés par des voies navigables, les arrêtés préfectoraux nécessaires à la pratique nautique n’ont ainsi pas encore été pris !!
De fait, la navigation fluviale de plaisance y est donc impossible , alors même que VNF rouvre son réseau de voies navigables qui représente pas moins de 80% du total du réseau...
Dans ce contexte, la FIN, la Fédération des Industries Nautiques a lancé u appel solennel pour un rétablissement complet de la navigation fluviale de plaisance, indispensable poumon économique de nombreux territoires.
La France compte de fait 556 installations portuaires ou haltes nautiques, qui constituent, avec 8 500 km de voies navigables et d’innombrables lacs ou plans d’eau ouverts à la navigation de plaisance, le plus long réseau d’Europe.
Cette situation actuelle prive les professionnels de la location fluviale de toute activité. Une activité saisonnière, aujourd’hui très fragilisée, et qui s'est mobilisée pour être prête à accueillir ses clients dès le 11 mai en respectant un cadre sanitaire strict, sur la base d’un guide élaboré par la Fédération des Industries Nautiques (FIN).
Il est à souhaiter que cet appel soit rapidement entendu par les autorités de tutelle des Préfets, car il vaut toujours mieux permettre à des entreprises de redémarrer leur activité que de les faire mourir au petit feu du chômage partiel et des prêts que les entreprises devront tôt au tard rembourser.
Si elles existent encore dans quelques mois, Messieurs les Préfets...