17 Septembre 2011
Le teck est à n'en pas douter un matériau partie prenante de l'univers nautique, qui n'a pas son pareil pour rendre chaleureux le cockpit ou l'intérieur d'un bateau.
Or sa mise en oeuvre, son entretien et son poids son autant d'inconvénients auxquels il faut penser avant de se lancer dans l'équipement de son bateau.
S'il y a une trentaine d'années, le teck utilisé en construction navale présentait une qualité exceptionnelle, notamment du fait qu'il était issu de la coupe de forêts anciennes :((((, il n'en est rien aujourd'hui et le teck commercialisé provient de plantations et d'arbres jeunes, d'où une qualité moindre qu'autrefois. Une qualité mondre qui se ressent sur l'étanchéité des joints dans le temps et la coloration, de plus en plus ecclectique et irrégulière... ce qui ne fait qu'accroître les travaux d'entretien.
Dans ce contexte, Flexiteek, une société suédoise a développé un brevet mondial de "teck synthétique" dont le résultat est réellement bluffant.
Il se compose de lattes qu'un assembleur local soude au gabarit souhaité, le panneau étant ensuite collé sur le pont du bateau.
Sur le Grand Pavois, Rémi Campan, un ancien skipper récemment revenu de Montréal et distributeur exclusif de Flexiteek pour la Côte Atlantique au travers de sa société Bonaventura Yachting, interrogé par ActuNautique sur les avantages de cette solution, les précise en détail :