31 Août 2017
En cause, les technologies militaires employées par le Japon pour repérer les navires de l'ONG :
« Nous avons découvert que le Japon recourt désormais à une surveillance militaire pour suivre en temps réel par satellite les mouvements des bateaux de Sea Shepherd », a déclaré le Canadien Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, dans un communiqué.
« S'ils savent où nos navires se trouvent à tout moment, ils peuvent facilement nous éviter », a-t-il ajouté, en reconnaissant l'impact plus faible de la campagne 2016-2017. « Nous ne pouvons lutter contre leur technologie de type militaire. »
L'ONG, fondée en 1977, lutte depuis 12 ans contre la pêche illégale à travers le monde, notamment à travers le harcèlement des baleiniers japonais, qui chassent la baleine dans l'Océan Austral sous de faux motifs scientifiques.
Les principales méthodes employées par Sea Shepherd pour harceler les baleiniers étaient jusqu'alors l'usage de boules puantes, ou le lancement de cordages dans les hélices des navires japonais.
Le Japon considère même l'organisation comme « terroriste », et a fait passer des lois antiterroristes spécialement conçues pour lutter contre Sea Shepherd.
Difficile donc de rivaliser avec un secteur baleinier soutenu par « une superpuissance économique mondiale ».
« Le choix auquel nous sommes confrontés est le suivant : continuons-nous à affecter nos ressources limitées dans une nouvelle campagne dans l'océan Austral qui aura peu de chance de succès. Ou ne faut-il pas se rassembler avec des stratégies et tactiques différentes ? ».