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Transat Jacques Vabre - l'utilité des semi-rigides, dans un Team de Course, par Romain Attanasio (Imoca Pure)

Dimanche, en début d'après midi, Romain Attanasio et Sébastien Marsset s'aligneront au départ de la Transat Jacques Vabre 2019, avec la ferme volonté d'en découdre, à bord de leur Imoca 60 Pure.

Conçus avant tout pour surfer dans les mers du Sud, les IMOCA60 comptent parmi les plus rapides des monocoques de course au large, avec les VOR65.

Alors que les préparatifs battent leur plein dans le bassin Paul Vatine du Port du Havre, ActuNautique s'est intéressé à un équipement indispensable dans tout Team de Course au large : sa flottille de bateaux semi-rigides.

A quoi sert concrètement un semi-rigide dans le Team Pure ?

Romain Attanasio nous dit tout !

Romain Attanasio

A l'origine, il y avait peu de chance que ce savoyard d'origine se lance dans la voile !! Des vacances en Bretagne, à bord du voilier de son grand-oncle en ont décidé autrement !! 

Comme beaucoup, sa première expérience du large sera la Mini-Transat. En 1999, sa première participation aurait du le dégoûter à tout jamais de la compétition : pris dans un méchant coup de vent dans le golfe de Gascogne, il menace de couler. Sauvé par l’équipage d’un cargo, il arrive en Espagne sans papiers, sans argent, mais avec la ferme volonté d’effacer cet échec. Il intègre ainsi le circuit Figaro dont il devient l’un des sociétaires du Pôle France de Port-la-Forêt, où ses analyses météo pointues et son éternelle bonne humeur en font l’un des piliers du centre.

Éclectique, Romain Attanasio est capable de s’adapter à n’importe quel support passant avec la même aisance du monotype Figaro aux grands multicoques océaniques…

C’est avec cette facilité qu’il prend en main son monocoque pour le Vendée Globe 2016, un plan Lombard de 2000, qu’il mène à la quinzième place. Avec une machine plus conforme à ses ambitions, Romain peut espérer entrer dans le top 10 de l’édition 2020.  

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