3 Mars 2021
Ces deux séries se retrouvent la semaine prochaine à Vilamoura, au Portugal, pour le premier grand rendez-vous de l’année.
Du 8 au 13 mars, les tandems Camille Lecointre / Aloise Retornaz pour les femmes et Kevin Peponnet / Jérémie Mion pour les hommes disputeront ainsi le championnat du monde de 470. Charline Picon défendra quant à elle son titre européen de RS :X avec Thomas Goyard.
Depuis l’annulation des championnats du monde de 470 prévus à Palma l’an dernier, pour cause de Covid-19, les équipages français n’ont eu de cesse de s’entraîner, en France et avec leurs concurrents internationaux, en attendant le retour des grandes compétitions internationales.
Tous se retrouvent enfin cette semaine à Vilamoura, au Portugal, pour disputer le premier championnat du monde de l’année. S’il y manquera quelques concurrents, Brésiliens ou asiatiques notamment, le niveau sportif devrait rester très élevé à quelques mois des Jeux Olympiques.
Cette semaine de régates se présente ainsi comme une belle occasion pour les duos tricolores de se tester face à la concurrence, et évaluer leur niveau mis à l’épreuve pendant la période de pandémie.
Camille Lecointre : « Nous venons de clôturer un bon bloc de préparation hivernal dans des conditions très sympas en Espagne et à Vilamoura. Nous avons retrouvé de bonnes sensations et sommes plutôt satisfaites de nos entrainements. On a même gommé quelques-unes de nos faiblesses et franchi un nouveau cap sur l’eau. C’est vrai que depuis un an nous n’avons pas eu de compétitions, il y a eu des périodes avec des baisses de moral, mais depuis janvier nous sentons concrètement que les Jeux approchent. Ce mondial est une super nouvelle. Retrouver nos concurrentes va nous faire du bien. Si nous voulons briller à Tokyo cet été, il va falloir être dans les clous dès maintenant et faire un podium ».
Jérémie Mion : « Notre dernière compétition internationale était en janvier dernier à Miami pour une World Cup. C’est loin, d’autant que c’est vraiment cet esprit de régate qui nous anime. Ça m’a beaucoup manqué. Mais depuis un an, notre entraineur a réussi à nous mobiliser pour mettre à profit cette période et nous renforcer. Dernièrement nous avons fait de belles sessions d’entrainement en Sicile avec nos concurrents les plus forts, les italiens, grecs, anglais… on a joué aux avant-postes dans des conditions difficiles. Nous sommes aujourd’hui plus forts qu’il y a un an. On retrouve maintenant le stress des régates et l’adrénaline qui nous a tant manqué. Le niveau s’annonce élevé. Notre objectif est bien sûr de performer, mais surtout de marquer les esprits sur le chemin vers une médaille olympique ! »
Les athlètes de planches RS :X ont été plus chanceux ; les sélectionnés olympiques ont pu participer à un championnat d’Europe 2020 en novembre dernier à Vilamoura. Charline Picon décrochait l’or, et le Français Thomas Goyard se hissait en 7ème place.
Ce championnat d’Europe 2021 pour les RS :X est la première compétition internationale de la saison ; l’objectif pour les Français est clair, s’évaluer et continuer à travailler en vue des Jeux Olympiques de Tokyo.
Charline Picon : « Depuis le dernier championnat d’Europe, j’ai enchainé ! Stage en montagne, préparation physique, stages à Lanzarote et semaines à la maison pour voir ma famille et finaliser l’ouverture de mon cabinet de Kiné. J’ai la chance de m’entrainer avec deux supers partenaires Yun Pouliquen et Fabien Pianazza. Ce dispositif fonctionne très bien et me permet de partager des sessions intenses et de recevoir de belles énergies. Aujourd’hui je n’ai plus qu’un seul objectif c’est la médaille d’Or olympique. Ce championnat d’Europe doit me servir à m’évaluer avant la dernière ligne droite. Je n’y vais pas pour enfiler des perles mais pour en tirer les meilleures leçons sur un format qui va ressembler à celui des Jeux avec un très haut niveau et une flotte resserrée. »
Thomas Goyard : « Cet hiver j’ai fait une longue session d’entrainement de deux mois à Lanzarote.. Je suis désormais à Vilamoura et j’y retrouve quelques concurrents. Je sens que ça va vite sur l’eau, tout le monde s’affute et le niveau monte. Personnellement je me sens mieux que l’an dernier, je suis en très bonne forme. J’ai le sentiment de m’être préparé de manière plus complète. Ce championnat est le premier d’une série de compétitions avant l’objectif final des Jeux. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, mon objectif est de faire ici une belle régate, avec de belles vitesses et garder confiance en moi. Un podium serait vraiment bien. »