28 Novembre 2023
C'est tout d'abord une vedette à flybridge, dont le poste de pilotage est sérieusement protégé par un vrai pare-brise et non pas un simple saute-vent et qui est surmonté par un T-Top. À l'arrière du fly, le grand bain de soleil est installé en toute intimité.
Puis, il y a le pont intermédiaire. Celui-ci est aménagé sur la moitié avant du bateau et on y accède depuis le flybridge . C'est là qu'on trouve le poste de pilotage intérieur ainsi qu'un salon en U et une table basse.
En dessous, le pont principal. Il occupe tout le volume du bateau et commence, à l'arrière, par un sundeck entièrement dégagé et faisant office de plateforme de baignade, situé à 40 cm de l'eau seulement. C'est que ce SLX 54 ne compte pas de cabine arrière ce qui permet d'exploiter à fond ce volume et de proposer l'accès à la mer d'un console centrale à un pont...
Du beach deck, on entre dans le carré intérieur, en descendant trois petites marches, et on y trouve aussi la cuisine et un petit salon d'angle, très accueillant. La moitié avant du bateau est dévolue aux deux cabines et à leurs salles d'eau. La cabine propriétaire, tout à l'avant, comporte un grand lit double island et la seconde deux lits jumeaux qui peuvent être réunis.
Alors oui, seulement deux cabines, mais dans les faits, qui a besoin de plus deux cabines sur un bateau à moteur familial ? On emmène des amis pour faire une balade à la journée, mais pourquoi plus de quatre lits ? Pas grand monde, c'est la conclusion des frères Jousma qui ont présidé à la conception de ce très joli crossover.
Un bateau doté d'une carène semi-planante à bouchains multiples orientée vers la croisière raisonnable en termes de consommation de carburant. En conséquence, le bateau est doté en standard de deux Volvo D4 175 HP (pour mémoire, on trouve ces deux même moteurs sur une Jeanneau NC37 de 37') qui lui confèrent une vitesse de pointe de 10 nœuds. Avec deux Volvo Penta D4 275, on passe à 12 nœuds et 15 nœuds avec deux D4 440 HP. Pas de stabilisation compliquée, mais un foil fixe de coque, en acier, comme tout le navire, de chez Hull Vane.
Ajoutez à cela un très puissant parc de batteries de servitude capable d'animer la climatisation et d'être rechargé en deux heures de navigation, mais ce n'est rien d'étonnant sur un bateau à moteur hollandais de ce niveau !