11 Mars 2024
Le tour du monde en voilier, c'est un peu le Saint Graal du plaisancier. Il y a d'abord les grandes traversées, mais surtout la découverte de bassins de navigations exceptionnels, reculés et sauvages.
Un nombre sans cesse croissant de marins naviguent ainsi au long cours et ce sont plusieurs milliers de voiliers qui sont en voyage au moment d'écrire ces lignes.
Mais larguer les amarres pour deux années ne se fait pas si facilement. Il faut pouvoir organiser ses affaires professionnelles, l'éducation des enfants, régler la question de la résidence principale, trouver le bateau, acquérir les compétences, organiser l'entretien... On peut aussi choisir de ne pas faire le voyage d'un trait, mais de le vivre par manches en laissant le bateau dans l'une des grandes escales du tour du monde.
Là, naissent d'autres problèmes, abandonner son voilier dans un chantier inconnu, ou pire encore, au mouillage, à l'autre bout du monde, à la merci d'un cyclone ou du bon vouloir d'un sous-traitant lointain pour des travaux de maintenance, cela ne fait pas rêver...
Une autre question se pose pour vivre cette grande aventure. Celle de l'expérience. Si la traversée de l'Atlantique est à la portée de beaucoup de monde, la route des alizés est fréquentée et les distances sont atteignables par les services SAR, il en va très différemment dans le Pacifique ou on ne peut souvent compter que sur soi-même en cas de problème. C'est d'ailleurs ce qui explique le développement des rallyes autour du monde comme l'ARC (Atlantic Rally foir Cruisers) ou du GLY World Odyssey (groupe Grand Large), ou des flottilles de voiliers naviguent, à distance ou en flottille, d'une escale à l'autre.
Ce nouveau programme de gestion qu'a imaginé Florentin Le Noxaïc, Yacht Sales Director & Global Product Development de Dream Yacht Charter, a été pensé pour répondre, d'un bloc, à toutes ces problématiques.
Il s'adresse, pour commencer, aux Flagships, les très gros catamarans que sont les nouveaux Bali 5.8, Fountaine-Pajot Samana 59 et Thira 80.
Ces navires seront classés NUC et opérés par des équipages sélectionnés et embauchés par Dream Yacht Worldwide.
Le principe est simple. Il s'agit d'un programme de gestion en co-propriété à trois investisseurs.
Le programme tour du monde dure deux ans. Durant ces deux années, le bateau va passer d'un bassin de navigation à l'autre, mené par son équipage et ses propriétaires.
Le port d'attache va changer de bases Dream Yacht en Méditerrannée, puis dans les Caraïbes, puis en Polynésie, Australie et enfin Thaïlande. Au cours de chacun de ces pit-stops, la maintenance est assurée par la société.
De leur côté, les investisseurs s'acquittent d'un coût fixe sur deux ans, un mode de financement qui permet de sécuriser le coût de l'opération. Un coût fixe, car Dream Yacht Worldwide prend en charge l'ensemble des charges de gestion (personnel, assurance, maintenance, port...) de manière à ce que l'investisseur se trouve mentalement dégagé de tout souci par rapport au bateau et n'ait à se préoccuper que de son planning de navigation.
Un planning d'occupation est mis en place par l'entreprise entre les investisseurs et les voiliers pourront être loués entre les périodes d'occupation pour abaisser les coûts. Les propriétaires pourront décider s'ils souhaitent, on non, embarquer pour une traversée.
À l'issue des deux années, l'investisseur sort et Dream Yacht se charge du courtage de sa part ou s'engage dans un programme de gestion "Crewed".
En navigation, les bateaux restent sous la responsabilité des équipages, au nombre de deux (skipper et cuisinier/ère) pour les 60' et trois pour les 80', avec, en plus, une hôtesse.
Très équipés, ces voiliers embarqueront également pour 60 K€ de toys, avec notamment un tender rapide capable de tracter des skieurs ou wake, des scooters sous-marins, des bouées à tracter ou encore des windsurf ou des kites !