Le motoriste japonais Suzuki a dévoilé une nouvelle méthode d’anodisation destinée à améliorer la résistance de ses moteurs hors-bord à la corrosion. Cette technologie, déjà mise en œuvre sur le modèle DF140B, sera progressivement déployée sur l’ensemble de la gamme.

Dans une volonté d’optimiser la durabilité de ses moteurs, Suzuki Motor Corporation a développé un procédé d’anodisation inédit pour protéger les éléments mécaniques exposés à l’eau de mer. Ce traitement concerne notamment des pièces sensibles comme les conduits de refroidissement, le bloc-cylindres, la culasse ou encore le carter moteur.

Les composants ainsi traités présentent une meilleure résistance aux effets corrosifs du sel et sont conçus pour maintenir leurs performances, même dans des conditions thermiques élevées. Le constructeur entend ainsi prolonger la durée de vie de ses moteurs et garantir un fonctionnement fiable dans un environnement marin exigeant.

Au-delà des gains techniques, Suzuki affirme que cette technologie permet de réduire de moitié les émissions de CO₂ générées lors du traitement de surface, comparé aux méthodes classiques. Ce développement s’inscrit dans une démarche de réduction de l’impact environnemental de la production de moteurs hors-bord.

Le nouveau traitement a d’abord été appliqué au DF140B, un moteur quatre-temps populaire dans la catégorie intermédiaire, avant d’être étendu à d’autres modèles à venir. Suzuki confirme sa volonté de conjuguer innovation, performance mécanique et respect de l’environnement dans l’évolution de ses gammes.