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À Carry-le-Rouet, petit port discret de la Côte Bleue, l’Hôtel Bleu propose aux plaisanciers une parenthèse raffinée entre mer et collines. Pensé pour les marins en transit comme pour les voyageurs en quête d’un luxe apaisé, cet établissement quatre étoiles décline les codes du yachting en version terrestre.

Entre Marseille et la calanque de Méjean, Carry-le-Rouet cultive une discrétion solaire. C’est là, littéralement à quelques pas des pontons, que s’élève l’Hôtel Bleu. Pensé comme une escale à terre pour les propriétaires de voiliers et yachts, il conjugue élégance marine, services haut de gamme et atmosphère intimiste.

Installé à quai, l’hôtel revendique une proximité rare avec le monde nautique. L’accueil y est personnalisé, avec une attention particulière portée aux équipages et aux voyageurs en escale. L’emplacement, face à la mer et au port, offre un point d’ancrage idéal pour couper les moteurs, sans quitter le rivage.

Côté cuisine, le restaurant L’Oursin, dirigé par Ilane Tinchant, revisite les alliances méditerranéennes à travers une carte inspirée du maquis, des algues fraîches et des produits de pêche locale. Une table saluée pour sa créativité, désormais distinguée par une entrée remarquée au Guide Michelin 2025. En soirée, le Bar Nina invite à prolonger l’instant sur fond de jazz, clin d’œil musical à sa muse éponyme.

Le bien-être trouve son écrin dans l’espace spa signé Phytomer, où soins marins, hammam et cabines privatives se déclinent en fonction des rythmes de navigation. Soins express pour les équipages ou rituels de récupération post-regate, chaque protocole est pensé pour s’adapter aux besoins spécifiques des clients de passage.

En trois jours, le séjour se dessine comme un carnet de bord. L’arrivée se fait en douceur, avec amarrage assisté dans l’un des ports les plus préservés de la côte. Après une installation rapide à l’hôtel, l’expérience commence par un dîner face aux mats éclairés. Le lendemain, les plaisirs alternent entre petit-déjeuner en terrasse, randonnée le long du sentier du Lézard et détente au spa. L’ultime matinée est celle du relâchement total, entre baignade dans la réserve du Cap Rousset et dernier café face aux voiliers qui lèvent l’ancre.

En logeant sur la Côte Bleue, les plaisanciers bénéficient d’une accessibilité facilitée : 30 minutes de route depuis l’aéroport de Marseille Provence ou l’héliport de Marignane, 3 heures depuis Paris en TGV. À cette facilité d’accès s’ajoute un service de transport sur mesure et un parking réservé.

Avec ses 44 chambres baignées de lumière et tournées vers la mer ou les collines, l’Hôtel Bleu propose bien plus qu’un hébergement : une immersion dans un art de vivre portuaire, apaisé mais exigeant. Le luxe y est discret, presque instinctif, conçu pour les navigateurs qui préfèrent les haltes sincères aux escales mondaines.

Au-delà de l’adresse, c’est un certain regard sur la Méditerranée qui s’incarne ici. Un art de l’escale, où chaque détail – du linge aux cocktails, des soins aux silences – prolonge l’expérience nautique à terre. Pour ceux qui voyagent avec le vent, mais savent aussi quand s’arrêter.

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