10 Novembre 2015
Courses au Large & Régates - C'est de main de maître que François Gabart et Pascal Bidégorry ont remporté la Transat Jacques Vabre 2015 sur Macif, dans la catégorie des Ultime, ces trimarans géants véritables formule 1 des mers !
A peine arrivé à Itajai, François Gabart a laissé exploser sa joie de remporter cette course avec François Bidégorry.
Agé de 32 ans, François Gabart est tout à la fois skipper, compétiteur, ingénieur !
Polyvalent, curieux, et touche-à-tout, ce jeune marin habitant la Forêt Fouesnant (29), révélé à la lumière de sa victoire sur le Vendée Globe, s’est propulsé en l’espace de quelques années au rang des plus grands talents de la course au large, et s'il skippe des géants des mers à l'occasion des courses et régates, il ne quitte toutefois pas le domaine maritime pour ses loisirs, entre son voilier personnel, un RM 890 du chantier Fora Marine, le kite surf et le kayak !
"Génial, c’est formidable, c’est la première course du trimaran Macif et c’est sa première victoire. On ne pouvait pas rêver mieux. Ce bateau reste extraordinaire, je l’aime déjà. Partager tout ça avec Pascal, ce n’était que des des moments forts. Nous n’avons pas eu beaucoup de problèmes techniques, c’est exceptionnel pour un bateau neuf. Je ne m’attendais pas à ça, je pensais que ça serait plus compliqué. Je remercie l’équipe, après deux ans de travail. Deux mois après la mise à l’eau, on gagne, c’est fantastique. Bravo à eux, nous, on a fait que la fin du boulot ! Ces deux derniers jours, de l’eau est rentrée par le tube du safran central, dans la zone arrière du bateau qui mesure 3 m. On a rentré 5 000 ou 6 000 litres d’eau. Et derrière, il y a les pilotes automatiques. On a réussi à vider. Et cela nous a mis dans le rouge. C’est d’autant plus fort cette victoire, parce qu’il y a deux ans avec Michel (Desjoyeaux), on a cassé le mât au niveau de Salvador de Bahia. Et là, j’y suis arrivé. Avec Pascal, c’était top ! On a bien fonctionné en fonction des capacités de chacun, on était très complémentaires. Nous n’avions pas de doutes au départ, mais on ne se connaissait pas vraiment. On commence à fatiguer un peu ! Même si on a su gérer les bonshommes sur la machine."