1 Mars 2017
Véritable course à l'ancienne, la Golden Globe consiste en un retour aux fondamentaux ; les skippers navigueront sans électronique, exit donc les ordinateur, pilote automatique, GPS ou fichiers météo, tout se fera au compas, sextant et cartes marines.
Les seuls appareils autorisés sont un « pager » (radio) et un téléphone satellite, pour couvrir les besoins médiatiques et entrer en contact avec la direction de la course.
Les skippers démarrent donc à Falmouth le 16 juin, après être arrivés au plus tard le 27 mai, inspections de sécurité obligent.
Les participants doivent s'élancer dans les 5 jours qui suivent le coup d'envoi sous peine d'être disqualifiés. Les skippers peuvent se mettre au mouillage pour effectuer des réparations, mais ne doivent pas entrer dans un port et ne reçoivent aucune assistance tout le long de la course.
Les concurrents partent donc de Falmouth, au Royaume-Uni, laissent une marque côtière aux Îles Canaries, ensuite une autre au Cap-Vert, rejoignent le Cap de Bonne Espérance, puis l’Île-du-Prince-Édouard, les Îles Crozet et les Îles Kerguelen.
Leur trajet ne devra pas franchir 45 ° Sud de latitude à bâbord, sous peine d'une pénalité de temps ; les traceurs satellite seront vérifiés par la direction de la course. La course continue au Cap Leeuwin (pointe sud-ouest de l'Australie), puis à Storm Bay (littéralement baie des Tempêtes), en Tasmanie, où les participants devront passer une ligne, affaler les voiles et se laisser dériver, ou jeter l'ancre pendant 90 minutes.
Après ces 90 minutes, ils peuvent reprendre leur route pour le Cap-Horn, le chronomètre ne s'arrête pas. Après les Îles Snare et les Îles Bounty à tribord, ils rejoignent le Cap-Horn à bâbord, et laissent une dernière marque côtière aux Malouines, dernière chance de les interviewer puisqu'ils navigueront sans s'arrêter de l'Atlantique Sud à la ligne d'arrivée à Falmouth.