4 Juin 2017
Il aura décidément fallu s’armer de patience cette année, pour assister au départ de La 48e Solitaire URGO Le Figaro ! Le vent attendu sur la ligne s’est en effet bien fait désirer, obligeant les 43 skippers à faire... des ronds dans l’eau devant la Marina Pauillac-La Fayette, pour le plus grand bonheur des nombreuses personnes massées sur les quais - et des photographes - qui ont ainsi pu profiter plus longtemps du spectacle des Figaro.
Très attendu, Eole a finalement daigné se lever et le départ a été donné à 16h20 par Hervé Le Lous, président du groupe Urgo, sponsor titre de la course, aux côtés de partenaires historiques comme Suzuki Marine.
Mais trop pressés d’en découdre après ces deux heures à ronger leur frein, les solitaires en ont été quittes pour un rappel général et un second (bon) départ, à 16h30.
Les premiers en action ont été les bizuths Pierre Rhimbault (Bretagne CMB Espoir) et Julien Pulvé (Team Vendée Fondation), Martin Le Pape (Skipper Macif 2017), Nicolas Lunven (Generali) sur la droite du plan d’eau, au bateau comité, tandis qu’Alexis Loison (Custo Pol) se distinguait sur la rive gauche de la Gironde, Erwan Tabarly (Armor Lux) choisissant quant à lui une option médiane qui lui permettait de prendre les commandes de la flotte après un quart d’heure de course.
Le programme des prochaines heures
Une descente fastidieuse de 36 milles de la Gironde dans un vent de nord-ouest d’une petite dizaine de nœuds, avec un enchaînement de virements de bord à effectuer et une vigilance de tous les instants pour éviter les bancs de sable, avant le passage de la Bouée Radio France au Verdon, puis un virage à gauche et une descente sous spi vers Arcachon. Débutera alors, dans la matinée de lundi sans doute, un bord vers le plateau de Rochebonne, au large de l’île de Ré, dans un vent de sud-ouest forcissant, un passage de front étant attendu dans la soirée, avec du vent fort (25-30 nœuds, rafales à 45), de la mer (3,50-4 mètres) et des précipitations abondantes. Autant dire que les 43 solitaires ne vont pas chômer lors de la première partie d’une étape dont l’arrivée à Gijon, pour les plus véloces, est estimée dans la nuit de mardi à mercredi, cette fois dans du petit temps…