17 Janvier 2018
Il transportait 136 000 tonnes de pétrole léger (condensats), très inflammable. Trois corps ont été récupérés par les secours, mais les autorités ont annoncé qu'il n'y a plus d'espoir de retrouver en vie les 29 disparus restants.
La marée noire relâchée par le tanker atteint les 20 kilomètres de long, laissant présager une catastrophe écologique de grande ampleur dans la mer de Chine Orientale.
Le Sanchi était entré en collision avec le vraquier hongkongais CF Crystal le 6 janvier, à 300 kilomètres de Shanghaï, alors qu'il se dirigeait vers la Corée du Sud.
En raison des vents violents, le pétrolier a dérivé vers la ZEE japonaise, avant de couler à 300 kilomètres à l'ouest d'Amami Oshima (archipel des Ryūkyū).
Le ministère chinois des Transports a déclaré que « des nappes d’hydrocarbures en provenance du bateau continuent à brûler à la surface de l’eau ». Selon Richard Steiner, spécialiste des marées noires, cet accident constitue « le plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l’histoire du pétrole ».
Le mazout qui alimente les machines du cargo iranien devrait encore aggraver la catastrophe, étant le type de pétrole le plus toxique pour les animaux marins. « Cétacés, poissons, oiseaux et plancton qui entrent en contact avec cette pollution peuvent soit mourir à brève échéance soit contracter des maladies, des infirmités ou encore devenir stériles », explique Richard Steiner.