C'est sous un beau soleil que le Mondial J/80 a été lancé aujourd'hui sur le plan d'eau des Sables d'Olonne, en Vendée. Les 73 équipages participants ont enchaîné, sous la direction d'un comité de course dirigé par Corinne Aubert, trois manches dans un vent soufflant entre 5 et 10 nœuds. 

L'équipage espagnol Ibo.es, 5ème au Mondial 2017 et mené par Javier Chacartegui, est arrivé en tête. 

Deuxième au classement et ayant un nouveau sprint à faire demain à 11h 00, le voilier espagnol Garatu a pris position tandis que la troisième place du podium est occupée par Armen Habitat, du skipper Simon Moriceau. 

L'Ecole Navale était au rendez-vous, car la Marine Nationale possède pas moins de 40 monotypes J/80 signés J Composites répartis à Brest, Toulon et Cherbourg. 

Plusieurs équipages de l'organisateur du Grand Prix de l'Ecole Navale sont présents au Mondial de la série, parmi lesquels Ecole Navale CG29, mené par Patrick Bot, spécialiste de ce voilier de 8 mètres : 

«  Le J/80 est le quillard le plus représenté en France. La Marine Nationale a donc décidé, assez logiquement et depuis longtemps, de faire confiance à cette unité » déclare Patrick Bot. 

« Nous nous déplaçons le plus régulièrement possible sur les régates dont les Championnats du Monde » renchérit le commandant Fabrice Morin, équipier de Patrick. « Nous naviguons à quatre à bord de notre J/80 car nous sommes assez lourds et que la jauge limite est de 350 kg. Nous avons un fonctionnement collégial et bien huilé et visons le top 5 sur ce Championnat vendéen ».

Ils ont dit : 

Javier Chacartegui, Ibo.es : « Une journée consistante »

« Nous sommes satisfaits. C'est évidemment une belle journée car nous prenons la tête du Mondial. Nous avons été consistants sur les trois courses du jour en étant toujours dans les bons coups tactiques. C'est parti de la meilleure des manières pour nous mais la route est encore longue jusqu'à vendredi. »

Rémi Retho, Eiffage Génie Civil Marine, 19ème : « Ni excellent, ni mauvais »

« Ce premier jour de navigation a été difficile car le vent était très tournant. Il n'y avait jamais rien de gagné, et nous pouvions perdre beaucoup. Finalement, nous ne sommes pas excellent mais pas non plus mauvais. Nous avons joué gagne petit en jouant avec les risées. »
 
Rémy Hurdiel, Dunkerque Voiles – White Sails, 21ème : « On s'est creusé la cervelle »

« Lors de la Manche 1, nous ne partons pas avec de la vitesse. Du coup, le résultat n'a pas été à la hauteur de nos espérances. Lors de la Manche 2, nous partons bien mais note gréement était certainement trop tendu car en le détendant sur la dernière manche, nous terminons à une belle huitième place, ce qui est notre objectif sur ce Mondial. »

Arthur Zucconi, 11 ans, Numéro J, 44ème :

« J'ai adoré faire du rappel, j'aime beaucoup ça. Le J/80 est vraiment un bateau amusant. J'ai même barré un peu ! »