Lundi après-midi avait lieu à Rochefort (17), une conférence de presse lors de laquelle le chantier Bavaria Catamarans, filiale française du groupe allemand Bavaria, a présenté sa feuille de route 2018-2020, en présence des représentant de CMP Capital Management, fonds d'investissement qui a racheté Bavaria le 15 septembre dernier

Cette conférence de presse suivait une rencontre organisée par le chantier avec les représentants des différentes autorités locales - élus, représentants de l'Etat - à laquelle outre Gildas Le Masson DG de Bavaria Catamarans, étaient présents Kai Brandes et Ralf Kudla, respectivement président de CMP Capital Management, et Directeur restructuration de Bavaria.

A cette occasion, trois annonces majeures ont été faites : tout d'abord le retour à la marque Nautitech, bien établie et connue sur le marché, en lieu et place de Bavaria Catamarans; le fait ensuite que le chantier français serait désormais une filiale directe de la holding, et non pas du chantier allemand; enfin, la volonté du groupe de doubler la production de Nautitech, à savoir de passer de 75 à 150 catamarans produits par an, stratégie qui nécessitait de déménager rapidement sur un nouveau site de production.

A ce sujet, un projet serait d'ailleurs actuellement à l'étude dans l'agglomération de Rochefort, au niveau du port de commerce, développé en partenariat avec les autorités locales.

Enfin, à une question d'un journaliste portant sur le nantissement des titres Nautitech au profit des anciens actionnaires du chantier - qui n'ont jamais totalement été payés pour la vente du chantier à Bavaria - Gildas Le Masson, tout comme Kai Brandes, ont tenu à préciser que les titres Nautitech n'étaient grevés d'aucun nantissement, qu'une décision de justice avait bien été rendue, préliminaire, et qu'elle concernait une structure depuis lors faillie, Topco, non propriétaire des titres.