22 Mai 2020
« On a des demandes intenses de réservations dans nos ports », précise-t-il avec notamment l’obtention d’une enveloppe de 13,4 millions d’euros pour la relance de la destination « sinistrée ».
La ville a subi de plein fouet les effets du déconfinement, avec un Palais des Festivals déserté jusqu’en septembre, date du Cannes Yachting Festival, maintenu cette année (du 8 au 13 septembre).
« On a 553 anneaux à Port Canto et du 1er juin au 26 août, il ne reste que deux postes libres. Bien sûr, certains vont peut-être annuler mais on a un nombre incalculable d’appels », précise à l’AFP Georges Montanella, directeur mer et littoral à la mairie de Cannes.
Eric Barrat, de la Chambre de commerce et d’industrie, délégataire du Vieux Port, enregistre de son côté « une hausse de 30 % sur les demandes d’estivage par rapport à d’habitude ».
« On a tendance à accepter plus de réservations longues alors qu’on ne les aurait pas prises en temps normal », explique-t-il. Ces demandes émanent à 95 % de pavillons étrangers, soumis à une déclaration médico-sanitaire préalable.
Cet afflux exceptionnel ne compense pas l’absence des croisiéristes et de l’événementiel qui a libéré le Quai d’honneur et le Quai du large aux superyachts.
Cannes va mener cet été une intense campagne de promotion pour inciter la clientèle française à venir : 5000 séjours à l'hôtel seront proposés, avec quatre nuits pour le prix de trois, des expositions hors les murs seront organisées ainsi qu’un spectacle de drones en septembre. « On pourra vivre Cannes en haute saison comme si c'était la basse saison », promet David Lisnard.