L’édition 2021 de la Monaco Ocean Week se déroulera du 22 au 28 mars dans un format hybride, proposant, en fonction des événements et dans le strict respect des normes sanitaires, des prestations virtuelles ou présentielles. 

L’événement, qui réunit chaque année les principaux acteurs internationaux de la gestion et de la protection des océans, a été organisé en partenariat avec la Fondation Prince Albert II de Monaco, l’Institut Océanographique de Monaco, le Centre Scientifique de Monaco et le Yacht Club de Monaco.

Ouverte par la Monaco Blue Initiative (MBI) le 22 mars, la Monaco Ocean Week réunira cette semaine des scientifiques, experts, ONG et représentants de la société civile, qui échangeront sur des sujets variés : la pollution plastique, l’acidification des océans, les récifs coralliens ou la recherche scientifique. 

Des innovations pour la protection des océans 

Lundi 22 mars, la 12^ème Monaco Blue Initiative rassemblera différents acteurs et décideurs de la gestion durable et de la conservation des océans autour de l’économie bleue, qu’ils soient représentants de gouvernements, d’organisations internationales, de la société civile, du secteur privé ou scientifique. 

Le Prince Albert II de Monaco prononcera l’allocution de bienvenue de l’événement, qui portera cette année sur trois thèmes : le rôle des instances internationales pour une meilleure gouvernance des océans, l’intégration des enjeux océaniques et des objectifs de développement durable dans la responsabilité sociale des entreprises, et l’implication du secteur financier dans la gestion des risques liés à la perte de biodiversité et dans l’économie bleue durable. 

Acidification des océans, pollution plastique, faune menacée, effondrement des récifs coralliens… Des problématiques qui feront l’objet de plusieurs présentations et ateliers dédiés : récifs artificiels réalisés avec une imprimante 3D, start-ups proposant des solutions contre la pollution plastique, le potentiel des algues pour regénérer les océans, ou encore les impacts des nouveaux modes de motorisation dans le secteur du yachting. 

Ateliers sur la pollution plastique

8 millions de tonnes de plastiques terminent chaque année dans les océans, ce qui constitue un des problèmes écologiques les plus visibles et les plus sérieux. La pollution mondiale qui résulte de leur production et de leur incinération contribue aussi fortement au réchauffement climatique. 

Plusieurs acteurs internationaux interviendront pendant la semaine pour engager la réflexion, présenter des solutions et lancer des initiatives contre cette pollution. 

Un état des lieux des instruments juridiques existants sera dressé, ainsi que les développements actuels et les solutions proposées en matière de lutte contre la pollution plastique des océans en droit international, européen et comparé. 

Le bilan des derniers chiffres de la pollution plastique en mer Méditerranée sera dévoilé avec l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

The Animal Fund présentera de son côté l’Upcycling, une approche entrepreneuriale créative et innovante pour mieux gérer les déchets plastiques, et l’ONG The German Foundation mettra en avant 15 propositions pour résoudre la crise du plastique en mer. 

Préservation des écosystèmes marins

Dans le contexte actuel de surexploitation des ressources marines, la Monaco Ocean Week sera aussi l’occasion de souligner les actions menées par :

• l’International Coral Reef Initiative, dont Monaco assure la co-présidence aux côtés de l’Australie et de l’Indonésie depuis 2018 
• The Global Fund for Coral Reefs, un mécanisme de financement mixte qui utilise des fonds publics et philanthropiques pour catalyser les investissements privés pour la conservation et la restauration des récifs coralliens
• La Monk Seal Alliance qui œuvre pour la conservation d’une des espèces les plus menacées : le phoque moine de Méditerranée
• La Monaco Ocean Science Federation, qui réunira les dirigeants des organismes de recherche en sciences marines parmi les plus importants d’Europe
• Sphyrna Odyssey qui reviendra sur les résultats de sa mission Quiet Sea dédiée à l’écoute du milieu marin en période de confinement
• Enfin le skipper allemand Boris Herrmann, qui a installé sur son Imoca un laboratoire embarqué afin de mesurer les émissions de CO2 pendant le dernier Vendée Globe et témoigner de l'état de la mer