19 Janvier 2022
Au large, par mauvais temps, il n'est pas très aisé de faire parvenir une bouée à un naufragé quand la mer est levée. L'hélitreuillage n'est pas toujours possible et la bouée, lancée peut dériver, poussée par le vent ou la houle.
Sur la côte, les zones d'interventions peuvent être dangereuses pour les nageurs sauveteurs et inaccessibles à leurs VNM ou à leur petites embarcations.
En mer, en cas de chute d'un membre d'équipage à la mer, lui faire parvenir une bouée n'est pas chose facile, tout particulièrement depuis les grands navires qui doivent mettre une annexe à l'eau.
En rivière, allez dont chercher un imprudent plaqué par le courant contre un ouvrage, sans accès depuis le quai ou la berge.
La mission première des organisations de sauvetage consistant à assurer la sécurité de ses équipages et de ses volontaires, les systèmes permettant de ne pas les mettre en situation de risque retiennent l'attention.
Dans ces cas difficiles, Emily est prête à intervenir ! Elle ne craint rien, ni les vagues, ni les rochers, elle est disponible 24/24 7/7, ne dort pas, ne se blesse jamais, ni ne se plaint, et pour cause, c'est un robot !
Emily pèse 13 kg, est construite autour d'une coque en composite fibre de verre renforcée de tissu de kevlar, à la manière de certains Jeanneau Sun Shine des années 1990.
Elle embarque, pour sa propulsion, une turbine hydrojet électrique qui dispose d'une autonomie de 14 minutes à 25 nœuds.
Télécommandée, elle offre une portée de plusieurs milles, et peut être lancée depuis la plage ou jetée depuis un avion, un hélicoptère ou un navire. On peut y sangler une VHF portable étanche pour assurer une communication avec le naufragé.