3 Décembre 2022
Les annexes à moteur jet présentent plusieurs avantages intéressants, elles se beachent très facilement, sont très maniables et ne risquent pas de panne en cas de choc de l'hélice ou rencontre inopinée avec un engin de pêche ou un bout. Ajoutez à cela l'absence de danger que représente, pour les nageurs, ce type de propulsion, et vous comprendrez l'intérêt de cette annexe.
Mais les annexes Jet thermiques, ça existe. Ça existe, mais c'est lourd, très lourd.
L'annexe OC300 de Zerojet est une embarcation de 3 mètres de longueur qui, doté de son moteur (48 V) et de ses batteries (2), ne pèse que 139 kg. 139 kg, batteries comprises... Pour atteindre ce poids mouche, les Zerojet sont intégralement fabriqués en fibre de carbone. Probablement la seule annexe 10 % carbone du marché !
A titre de comparaison, ce ne sont plus que 20 Kg de plus qu'une annexe semi-rigide à fond alu de la même taille, équipée de son moteur et de sa nourrice...
Le moteur électrique et sa transmission hydrojet, tous deux développés par l'entreprise qui bénéficie d'une expérience certaine dans le domaine des hydrojet après avoir exploité puis développé ses propres surfs à hydrojets thermiques.
D'une puissance nominale de 14 kW en 48 V, doté d'un ensemble de batteries LifePO4 (Super B) de 5 kWh, le ZeroJet est capable d'une autonomie de 14 NM à 3 nœuds, 8 nautiques à 12 nœuds ou encore d'une vitesse de pointe de 20 nœuds. On est loin des caractéristiques d'une annexe anémique.
Le choix d'une motorisation puissante autorise l'utilisation de cette annexe pour rejoindre, le bateau au mouillage, un restaurant situé dans une anse voisine.
Coté chargement, le Zerojet se recharge avec un chargeur dédié, un appareil de 40 A qui fonctionne 115/230 V. On peut la recharger depuis le quai ou depuis le bord, pour peu que l'on ait un chargeur convertisseur et un parc de batteries puissants.
Zerojet, 20.000 € HT en Nouvelle-Zélande