20 Février 2023
Eau et diesel font très mauvais ménage. Les systèmes d'injections et d'alimentation en carburant de ces moteurs peuvent souffrir d'avaries importantes en cas de présence d'eau dans le carburant.
Un moteur Turbo Diesel de forte puissance, comme le Volvo Penta D6 vaut près de 55.000 Euros. À ce niveau de prix, la vigilance s'impose...
Sur les bateaux équipés d'un filtre conventionnel, il se charge doucement en débris et en eau de condensation, pour être purgé ou changé lors d'une opération de maintenance préventive ou quand un symptôme de présence d'eau s'est manifesté.
À ce moment-là, il est trop tard, il faut immobiliser le bateau et continuer à naviguer avec un carburant contaminé va faire souffrir la mécanique.
C'est l'immobilisation et la fin de la séquence de vacances.
Ce filtre est un filtre séparateur destiné au gazole et à l'essence, certifié pour un usage marin. Cela signifie qu'il est résistant au feu pendant plus de 2 minutes. C'est loin d'être le cas de tous les filtres séparateurs.
Il est réalisé en inox 316 et comporte un capteur d'eau situé dans sa partie supérieure.
Ce capteur sent la présence d'eau dans le filtre et la signale sur le réseau NMEA. Les écrans de contrôle affichent l'alerte. Le skipper est prévenu de la présence d'eau dans le carburant, et de la nécessité de procéder, de retour au port, à un changement de son/ses filtre(s).
La présence d'eau ne passera pas inaperçue, le moteur est protégé, le skipper est informé, tout va bien !
Le changement ou la purge du filtre ont lieu dès la détection du problème, sans surprise ni incidence sur le programme de navigation.