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L’Union européenne veut alléger les contraintes administratives des entreprises du nautisme

Après des années de sur-réglementation, faisant la fortune des consultants et bureaux d'étude les plus divers, la Commission européenne a présenté sa nouvelle stratégie pour le marché unique, visant à simplifier la réglementation, promouvoir le numérique et faciliter les échanges entre États membres. L’industrie nautique, par l’intermédiaire de la fédération European Boating Industry (EBI), salue ces mesures, jugées cruciales pour la compétitivité des PME du secteur.

L’Union européenne veut alléger les contraintes administratives des entreprises du nautisme

Annoncée le 23 mai 2025 à Bruxelles, la stratégie pour le marché unique de la Commission européenne ambitionne de réduire la charge réglementaire pesant sur les entreprises, de renforcer l’harmonisation des règles entre États membres et de favoriser une transition vers des solutions numériques. Pour l’industrie nautique européenne, ces mesures répondent à des revendications de longue date.

L’organisation European Boating Industry (EBI), qui représente les intérêts des acteurs du nautisme au niveau européen, se félicite de cette orientation.

Son secrétaire général, Philip Easthill, rappelle que le marché unique est un levier stratégique pour la croissance, l’innovation et la durabilité du secteur. Il appelle désormais à une mise en œuvre rapide et à un renforcement des dispositifs annoncés.

Les PME, très nombreuses dans cette filière, sont particulièrement concernées. La simplification des procédures administratives pourrait leur permettre de réduire leurs coûts et d’améliorer leur compétitivité. Parmi les mesures concrètes évoquées figurent l’accélération du système de normalisation, le renforcement de la surveillance des marchés, et la généralisation des formats numériques au détriment du papier.

Une avancée notable concerne la directive européenne sur les bateaux de plaisance (EU Recreational Craft Directive). Aujourd’hui, les fabricants de bateaux, moteurs et composants doivent fournir une quantité importante de documents au format papier. La Commission propose désormais d’adopter une approche numérique en priorité, allégeant ainsi la gestion documentaire.

EBI souligne que cette stratégie reprend plusieurs de ses propositions formulées lors des consultations avec les institutions européennes. L’organisation prévoit d’analyser les textes en détail avec ses membres afin de participer activement au processus législatif, et espère que de nouvelles initiatives suivront d’ici la fin du mandat européen.

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