10 Juillet 2013
Mars 2013 - "On doit être hors-saison" suppose Cabrel. Cabrel dit vrai. La réserve de Santa Teresa en mars, c'est un peu Quiberon en septembre.
8 km de côte sauvage avec des plages de sable blanc qui se tranforment en dunes, les nuages qui passent et le soleil qui nous réchauffe, puis le ciel qui s'obscurcit de nouveau, laissant tomber quelques gouttes. Du vent. Des volets clos. Et une tranquillité absolue.
Le lieu est gardé et entretenu par les militaires, qui y vivent. En fait, on est un peu dans le village des Playmobil militaires : celui-ci nourrit les animaux du zoo, celui-là passe le rotophile, un autre gère les tickets du camping, et les femmes tiennent le supermarché, le kiosque des télécommunications… Tout cela en tenue kakie, s'il vous plaît.
Forteresse des années 1800 devenue centre de lutte contre la contrebande, puis abandonnée et restaurée, Santa Teresa est désormais dédié au tourisme et à la nature, et l'entrée y est gratuite. On peut y camper, paresser sur la plage, surfer, épier tortues de mer et dauphins, voire même des baleines en septembre, se promener parmi les nombreux "sentiers d'interprétation" (je n'ai pas encore saisi la nuance entre "sentier d'interprétation" et juste "sentier", tout court), observer les babouins, crocodiles et les nombreux oiseaux du zoo, visiter la forteresse…
Bref, le lieu est difficile à définir, tout le monde y est gentil, tout respire la sérénité, on s'y sent bien. On se demande bien un peu ce que font ces militaires à caresser le babouin, mais après tout ils sont aussi bien là…
C. Rebours
"A Rumbo Libre en Amérique du Sud"
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