19 Septembre 2013
Après la Syrie, la Russie poursuit sa politique d'intimidation, en Arctique désormas.
Cet après-midi, des commandos russes, ont attaqué et pris d'assaut un navire de l'association Greenpeace, le brise glace Arctic Sunrise, qui se trouvait en mer de Pechora, en violation d'une convention des Nations Unies.
Ils ont procédé à l’arrestation des 25 membres d’équipage et activistes qui se trouvaient à son bord à la suite d’une manifestation pacifique menée contre les activités de forage d’une plateforme pétrolière de Gazprom en Arctique.
Au moment de l’abordage, l’Arctic Sunrise se trouvait à une distance de trois milles nautiques de la plateforme Prirazlomnay, dans le périmètre légal imposé, dans les eaux internationales. Les coordonnées au moment de l’abordage (69-19-53N : 57-16-53E) confirment que le bateau se trouvait au sein de la Zone économique exclusive (ZEE) russe.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer autorise les bateaux étrangers à naviguer sans entrave dans les ZEE d’un autre État. La Convention des Nations unies sur le droit de la mer liste deux raisons d’abordage d’un navire :
Les commandos russes ont abordé le bateau de Greenpeace à partir d’un hélicoptère et au moyen de cordes. Ils ont ensuite encerclé les militants, les rassemblant sur l’héliport. D’autres militants enfermés dans la salle de radio ont indiqué avoir vu leurs collègues se faire arrêtés et être maintenus à genoux avec des armes à feu pointés sur eux.
L’ensemble de l’équipage a été arrêté. Hier déjà, des militants de Greenpeace ont été arrêtés lors d’une action de protestation sur la plateforme du géant pétrolier russe Gazprom. Deux d’entre eux, Sini et Marco, sont toujours détenus sans inculpation à bord d’un navire des gardes-côtes.
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