28 Octobre 2015
Salvamento Marítimo ha rescatado esta tarde a los 2 tripulantes de un velero que participaba en una regata transoceánica a 150 millas al Nornoroeste (NNW) de A Coruña.
Chaîne d'information Courses au Large & Régates - Après le chavirage du Maxi80 Prince de Bretagne, ses deux co-skippers ont finalement activé leur balise de sauvetage, déclenchant une opération d'hélitreuillage.
Lionel Lemonchois détaille sur ActuNautique.com, les raisons qui ont poussé les deux co-skippers du trimaran géant Prince de Bretagne à cette décision.
Lionel, après le chavirage, vous n'avez pas demandé d'assistance, avant de vous raviser quelques heures après. Pourquoi ?
Lionel Lemonchois - "Hier soir, quand j’ai appelé Mino (Dominique Vittet, le directeur technique du team, ndlr), il m’a annoncé des vents de plus en plus forts, précisant que ça pourrait monter jusqu’à 40 nœuds dans la soirée de jeudi. Cet après-midi, il y avait déjà cinq à six mètres de creux et ça soufflait à 30 nœuds. Je me suis dit que ça ne valait pas la peine de se mettre en danger à deux dans une mer pas loin d’être démontée. J’ai quand même fait en sorte de larguer le gréement pour soulager le bateau. J’y suis parvenu après deux bonnes heures passées dans l’eau avant d’être récupéré par les secours et de quitter le bateau."
Comment se sont déroulées les opérations d'hélitreuillage ?
Lionel Lemonchois - "L’hélicoptère du MRCC Madrid est arrivé hyper vite. Il nous a même surpris car on ne l’attendait pas si rapidement. Il est passé une première fois au dessus de nous puis a refait un tour avant de descendre un gars qui nous a monté l’un après l’autre, Bilou d’abord et moi ensuite. Au total, ça a duré vingt minutes. C’était très impressionnant de voir le type au bout de son câble au dessus du bateau balancé dans tous les sens, mais on a vite senti que l’équipe avait l’habitude de faire ce genre de chose car l’opération s’est déroulée de façon très carrée et très pro."
Qu'en est-il de votre bateau, le Maxi80 Prince de Bretagne ?
Lionel Lemonchois - "En tous les cas, nous allons tâcher de faire ce qu’il faut pour. Nous avons commencé les discutions pour trouver un remorqueur. L’idée, a priori, c’est plutôt d’essayer de remorquer le trimaran à l’envers jusqu’à La Corogne ou un autre port assez proche, puis de le gruter pour le retourner. A mon sens, c’est ce qui sera le moins destructeur pour lui. Notre équipe technique s’occupe de ça et si possible, nous partirons jeudi soir après le coup de vent pour être sur zone vendredi."