19 Novembre 2015
Multicoques, Nautisme & Yachting - Les multicoques de plaisance séduisent par leur espace, leur stabilité et leur simplicité de mise en oeuvre, en particulier dans le domaine de la location de bateaux
Pourtant, rares sont les catamarans - bateaux de grand voyage ou blue sailing par excellence - a être dotés de grand voiles (GV) à enrouleurs, qu'elles soient intégrées dans les mâts (à l'instar de ce que l'on trouve sur des Amel ou Hallberg-Rassy monocoques) ou dans les bômes (en particulier sur les sail yachts).
Pourquoi cette facilité technique n'est-elle pas plus développée dans le domaine des multicoques ? Un professonnel du secteur nous donne sa vision des choses, ce qui amène à se poser la question de la différence existant dans ce domaine entre les voiliers monocoques et les voiliers multicoques.
"La différence notable entre un monocoque et un multicoque pour les voiles à enrouleur réside dans les contraintes mécaniques. Sur un monocoque, en cas de brusque coup de vent, le bateau prend de la gîte et amortit ainsi le choc. Il n'en est pas de même sur un catamaran ou tout le choc est absobé par le gréement. C'est d'ailleurs ce qui explique que sur un multicoque, on a généralement un gréement surdimensionné. Jusqu'à présent, les technologies n'étaient par vraiment au point. Des tests ont été faits mais pas vraiment concluants... Parmi les seuls chantiers à proposer aujourd'hui des bômes à enrouleur fiables, il y a Sunreef qui développe et construit ses propres mâts. Les choses sont cependant en train de changer. Certains chantiers du secteur des multicoques de grande diffusion travaillent sur des bômes à enrouleur destinées à offrir des solutions pérennes, à même d'apporter un énorme plus dans la gestion de la grand voile, en particulier sur des modèles à flybridge ou la bôme atteint une altitude élevée et où les opérations d'affalage de la GV peuvent rebuter bon nombre de plaisanciers".
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