29 Mars 2016
Louis, C'est lors du Nautic de Paris que tout s'est déclenché, et que vous avez finalement craqué pour un Rhéa 23 Open Série Spéciale. Votre tout premier bateau, un coup de foudre, aboutissement d'un rêve que vous aviez depuis fort longtemps...
"Effectivement, avoir un bateau est quasiment un rêve d'enfance. Au départ, je rêvais d'un voilier puisqu'à la base, je suis plutôt voileux, tout comme mes fils ! Nous louons d'ailleurs souvent des voiliers aux Antilles avec des amis. En France, notre bassin de navigation est la Baie de Lorient, où nous avons une maison de vacances. Une maison sur une île : autant dire qu'avoir un bateau était un projet qui nous motivait tous énormément..."
Pourquoi avoir bifurqué vers le moteur ?
"Le temps passant et la raison venant, je me suis dit qu'un voilier serait un bateau dont je profiterais finalement peu, qui doit conjuguer des périodes de beau temps avec des vacances - habitant sur Paris - et dont la mise en oeuvre nécessite une certaine inertie. Tous ces éléments m'ont finalement incité à orienter mon choix vers un bateau à moteur, dont l'immédiateté d'utilisation correspond en outre parfaitement à notre programme de navigation breton, tourné vers la balade, la pêche et les sports nautiques".
A ce moment là, vous imaginez prendre un semi-rigide...
"Oui, le semi-rigide a été mon premier réflexe, qui m'a conduit à aller sur le Nautic de Paris en décembre dernier. Mais en regardant le prix des semi-rigides et leurs caractéristiques, notamment le fait qu'ils "mouillent" dans le clapot, je me suis dit qu'une coque open ferait finalement mieux l'affaire. Mon choix s'est orienté vers des modèles très différents, qu'il s'agisse de modèles de grande série, mais aussi plus luxueux, notamment un chantier américain et Rhéa Marine. Les modèles de grande série avaient la fonction, qui sont généralement de belle construction, mais la finition ne correspondait pas à mes attentes. Lorque j'ai découvert le Rhéa 23 Open Série Spéciale sur le stand du chantier, j'ai vraiment été séduit, tant par le désign général souligné par sa coque peinte dans un très beau rouge brillant, que par la qualité intrinsèque du modèle. Je suis constructeur de machines, et suis très sensible à la qualité de construction, au détail que l'on ne regarde pas forcément, mais qui fait la différence, tout de suite, mais aussi dans le temps".
Connaissiez vous la marque avant de découvrir le Rhéa 23 Open sur le salon ?
"Je connaissais la marque, sans vraiment la connaître. J'avais vu des photos, des reportages, notamment dans vos colonnes, mais rien ne vaut le fait de voir le modèle de près, d'apprécier son design de visu, notamment cet arrière chaloupé et cet avant tulipé, si caractéristiques, de toucher l'accastillage, la qualité des selleries... J'ai aussi été séduit par la facilité de circulation à bord, très sécurisante, notamment avec des enfants. Bien entendu, le budget n'était pas celui que je pensais in fine investir dans mon bateau, mais un bateau n'est pas un achat de raison, mais un achat de plaisir, et quitte à avoir un bateau, mon premier bateau, autant se faire plaisir, avec un modèle élégant, discret et intemporel !! Ce bateau est vraiment un bel objet, tant en qualité apparente, qu'en qualité réelle..."
Comment s'est déroulée la négociation lors du salon de Paris ?
"Tout d'abord, j'ai été très bien accueilli sur le stand du chantier, où j'ai tout d'abord pu me faire ma propre opinion sur le bateau, avant de me le faire présenter par Clément Poujade, de la société Atlantic Yachting, concessionnaire Rhéa à Lorient. Ce premier contact, professionnel, et non intrusif, m'a beaucoup plu. Le prix était supérieur à ce que je pensais initialement investir dans mon bateau, mais le chantier proposait une offre salon très intéressante, avec un moteur Suzuki de surcroît, sachant que j'avais une exigence très importante : pouvoir disposer de mon bateau pour Pâques, ce que je savais être difficile pour le chantier, du fait de sa charge de travail..."
Et alors ?
"Alors ? Cela n'a pas été évident je crois, pour le chantier, de modifier son plannig de production, mais M Pinet, son directeur général, a su répondre à cet impératif qui était important pour moi, avec beaucopup de réactivité et de compréhension. C'est aussi pour cela que j'ai opté pour ce bateau, pour le côté familial et très professionnel de Rhéa Marine, par le fait que les Rhéa sont construits à La Rochelle. Lors du salon de Paris, je suis venu une première fois pour voir les bateaux et me faire mon opinion. A la fin de la journée, mon choix était fait et la négociation déjà engagée avec Atlantic Yachting. Quelques détails devaient être finalisés, comme la place de Port à Sec, et je suis donc revenu la veille de la fermeture du Nautic, comme convenu, pour la signature du bon de commande, en présence du directeur général du chantier. Je ne vous cacherais pas qu'à partir de ce moment là, mon impatience était grande de pouvoir disposer de mon Rhéa 23 !!"