17 Mars 2017
Précédé par les skippers Loïck Peyron en 2015 et Ken Read en 2016 comme parrains de l'événement, Lionel Péan a remporté d'innombrables courses autour du monde ; il est 1er de la Solitaire du Figaro en 1983, 1er de la Witbread (actuelle Volvo Ocean Race) en 1986, 3ème de la Route du Rhum en 1986, 2ème du Tourde Corse en 2014...
« Être le parrain de cette édition des Voiles de Saint-Barth est, pour moi, un honneur sympathique », avoue Lionel Péan : l'histoire d'amitié qui le lie aux organisateurs de la course remonte à plus de vingt ans. «Lorsque Luc Poupon et François Tolède ont commencé à penser puis à rêver des Voiles de Saint-Barth, j'ai fait partie de ceux qui leur ont dit : « Allez-y à fond les gars ! ». Ils avaient tous les ingrédients pour faire une belle épreuve et ils y sont parvenus. Je suis content de voir ce qu'ils ont réussi à créer et heureux d'avoir la chance d'y participer »
Lionel Péan, un habitué des Voiles !
Lionel Péan y était déjà présent en 2010 et 2011 à bord du Sojana et aux côtés de Sir Peter Harrison, puis à l'édition de 2016 à bord de SFS, l'ex VOR 70 Green Dragon, dans la catégorie des Maxi 2. Il concourra d'ailleurs dans cette classe du 10 au 15 avril prochain. « De très nombreux VOR 60 et VOR 70 seront présents cette année. Ça va être vraiment très sympa de retrouver autant de bateaux collectors sur une même ligne de départ. Ces voiliers océaniques ont fait l'histoire des tours du monde en équipages et cela va rajouter un petit plus à la qualité déjà importante du plateau des Voiles », se réjouit Lionel Péan qui rejoindra Gustavia dès le 7 avril pour ses entraînements sur place.
Le graffeur Kongo à l'honneur
Un autre invité de marque est le célèbre artiste graffeur Kongo, qui signe l'affiche de cette 8ème édition. En effet, celle-ci s'inspire d'une de ses œuvres réalisée l'année dernière sur une voile de bateau.
« Par ma famille et mon entourage, je suis très lié à la mer et à la Caraïbe. L'insularité procure le calme, le repos, la sérénité. A Saint-Barth à l'occasion des Voiles de St Barth, j'ai retrouvé cet équilibre que je ressens aux Antilles et dont j'ai besoin pour me ressourcer. Loin des murs des villes et de l'agitation dans laquelle s'exprime ma peinture, je me suis senti particulièrement inspiré. Toutes blanches et gigantesques, les voiles de ces bateaux sur l'eau m'apparaissaient comme autant de grands murs ou de toiles vierges qui me passaient sous le nez et me narguaient. Pour moi ça a été immédiatement comme une évidence qu'il fallait trouver une manière de les peindre, d'apporter ma couleur et mon expression pour bousculer cet univers immaculé », raconte Kongo, de son vrai nom Cyril Phan. « L'équipe organisatrice des Voiles de St Barth a trouvé une solution, en mettant la main sur une voile ancienne, vintage, inutilisée depuis une édition précédente. Je l'ai appréhendée comme n'importe quel autre support. Je n'ai pas rencontré de difficulté particulière, si ce n'est qu'étant plus poreuse que de la toile, le rendu des aplats de peinture y est un peu passé, plus pastel : c'est intéressant. Même a posteriori, du coup, on peut suivre le remplissage de l'œuvre car les gestes et mouvements de bombe sur la voile prennent un aspect vieilli. Ce faisant, c'est comme si, en l'illustrant avec mon vocabulaire graphique, en y écrivant simplement “Les Voiles de St Barth”, je lui avais redonné vie. C'était très émouvant. L'affiche de l'édition 2017 reprend sur un fond blanc la toile, avec le titre en typographie. Elle respecte vraiment mon œuvre et j'en suis très fier », a détaillé l'artiste.