3 Avril 2017
Une mesure qui serait transitoire, puisque les titres seraient ensuite largement revendus à d'autres groupes intéressés.
Le conglomérat sud-coréen STX annonce en 2014 vouloir vendre ses chantiers en Europe (soit Saint-Nazaire, Lorient et Turku).
Le 3 janvier dernier, STX choisit Fincantieri, leader du secteur, comme repreneur des chantiers de Saint-Nazaire. Le groupe italien possède plus de 20 chantiers à travers le monde et emploie près de 20 000 personnes, dont 60 % hors d'Italie.
Le gouvernement français est actionnaire à 33,34 % et ne souhaite pas voir Fincantieri hériter de plus de 50 % des parts de STX France, exigence jugée « extravagante » par Rome.
Une nationalisation permettrait à l’État de revendre ensuite la majorité des parts à d'autres groupes (RoyalCaribbean et MSC seraient intéressés).
L'affaire a presque tourné au litige car les Italiens s'estiment floués ; Rome a dénoncé en février « l'attitude inacceptable de Paris ». De son côté, le gouvernement français a promis de boucler le dossier avant les élections présidentielles.