25 Août 2017
Ces deux naufrages survenus en 48 heures ont donc causé la mort de 39 personnes, d'après le bilan provisoire des autorités locales.
« Nous regrettons profondément la perte de dizaines de vies lors des accidents avec des embarcations au Para et à Bahia. Notre solidarité envers les victimes », a annoncé jeudi le président brésilien Michel Temer dans un communiqué officiel. « Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour [en] établir la cause et punir les responsables ».
Rio Costa, le gouverneur de Bahia, l’État dans lequel le deuxième naufrage a eu lieu, a décrété trois jours de deuil officiel et déclaré que « toutes les forces du gouvernement [étaient] mobilisées pour secourir les victimes ».
Toujours selon les autorités locales, le naufrage d'hier se serait produit à 6 h 30 (heure du Brésil), alors que le ferry assurait la traversée entre San Salvador, capitale de l’État de Bahia, et Mar Grande, sur l'île d'Itaparica. 126 militaires ont été mobilisés pour les recherches.
D'après l'association des transports maritimes locale, le ferry avait à son bord 129 passagers et quatre membres d'équipage, pour une capacité de 160 personnes.
Le commandant Flavio Almeida, porte-parole de la marine brésilienne a expliqué qu'ils étaient « parvenus à retrouver 21 survivants, mais beaucoup d’autres ont été repêchés par des embarcations civiles ».
« Il pleuvait, une vague est arrivée et le ferry s’est retourné. Il y avait beaucoup de monde », raconte Edvaldo Santos de Almeida, un des survivants du naufrage, interviewé par le site d’informations G1. « Les secours ont mis beaucoup de temps à arriver, nous sommes restés près de deux heures dans la mer ».
Le naufrage de mardi a fait 21 morts, alors qu'il transportait 49 personnes sur le fleuve Xingu, un affluent de l'Amazone, portant le nombre de survivants à 23 et 5 personnes disparues.
Le bateau aurait été surpris par un orage vers 21 heures, non loin du village de Porto De Moz, après y avoir fait une escale et pris une quarantaine de passagers.
Le Commandante Ribero avait quitté la ville de Santarem pour rejoindre Vitoria de Xingu, à 350 km de là, selon le journal Folha de S. Paulo.
L'embarcation en question n’était pas déclarée dans les registres et « réalisait du transport clandestin de passagers », selon l’organisme local de régulation des services publics.