9 Novembre 2017
Les cinq navires « scientifiques » menés par le navire-usine Nisshin Maru, se rendent dans l'Océan Austral pour mener une campagne de pêche visant à prendre au moins 333 baleines de Minke, ou petits rorquals.
L'Agence japonaise de la pêche a affirmé que les cinq bateaux, qui écumeront la mer jusqu'en mars 2018, s'y rendent pour étudier le comportement et la biologie des mammifères marins.
Le communiqué de l'Agence japonaise de pêche précise que cette campagne a pour but de "déterminer des méthodes de calcul plus précises de façon à fixer les limites à des prises durables de baleines de Minke et pour étudier l'écosystème des eaux de l'Antarctique".
Un motif régulièrement avancé pour justifier les campagnes de pêche à la baleine du Japon, un des derniers pays au monde à la pratiquer.
Le pays est pourtant signataire du moratoire sur la chasse de la Commission baleinière internationale, mais exploite une faille du traité qui autorise la chasse des cétacés à des fins scientifiques.
La Cour Internationale de Justice avait, en 2014, sommé le Japon d'arrêter ses campagnes de chasse à la baleine, qui ne correspondaient pas aux impératifs scientifiques requis.
Le Japon avait alors annulé sa campagne 2014-2015, pour la reprendre l'année suivante sous "de vrais motifs scientifiques", selon le gouvernement nippon.
Tokyo annonce vouloir démontrer que la population de cétacés est suffisamment importante pour pouvoir mener des campagnes de chasse à des fins alimentaires.
L'ONG Sea Shepherd, qui était jusqu'alors le principal défenseur des cétacés contre les baleiniers japonais, et dont les navires ont été de nombreuses fois éperonnés par lesdits baleiniers, a annoncé cette année la fin de ses activités dans l'Océan Austral, en raison des technologies militaires employées par le Japon pour repérer les bateaux de l'ONG.
Pourquoi Sea Shepherd renonce cette année à sa campagne anti-baleiniers - ActuNautique.com
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