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Transat Jacques Vabre : SMA deuxième en Imoca, Des Voiles et Vous troisième !

Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat (SMA) ont franchi la ligne d’arrivée de la la Transat Jacques Vabre en deuxième position de la catégorie Imoca, en coupant la ligne d'arrivée à 03 heures, 33 minutes et 03 secondes, dans la nuit de samedi à dimanche à Salvador de Bahia (Brésil). Ils sont suivis en troisième place de Morgan Lagravière et d'Eric Péron (Des Voiles et Vous).

Podium Imoca : St Michel et Virbac 1er, SMA 2ème, Des Voiles et Vous 3ème
Podium Imoca : St Michel et Virbac 1er, SMA 2ème, Des Voiles et Vous 3ème
Podium Imoca : St Michel et Virbac 1er, SMA 2ème, Des Voiles et Vous 3ème

Podium Imoca : St Michel et Virbac 1er, SMA 2ème, Des Voiles et Vous 3ème

C'est à l'issue de 13 jours, 13 heures et 58 minutes en mer que les deux skippers ont terminé leur course, soit 6 heures et 21 minutes après le duo Jean-Pierre Dick-Yann Eliès. 

Pour Paul Meilhat : « C’était une belle course, et une belle arrivée de nuit dans la baie. L’écart n’est pas si grand, on a barré toutes les nuits quand on était sous spi, on n’a jamais lâché sur le moindre changement de voile nécessaire. On n’a pas de regrets, on a l’impression d’avoir bien navigué, contents de nos choix, mais ils ont fait des bons choix aussi. On est content de faire deuxième derrière Jean-Pierre et Yann. Ils ne sont pas devant nous parce qu’ils ont des foils, mais parce qu’ils ont très bien navigué. » 

Les deux skippers participaient pour la troisième fois à la Transat Jacques Vabre, sur le plus vieux voilier de la course. Leur écart avec les premiers en Imoca (St Michel et Virbac) est de 17 heures, 54 minutes et 58 secondes. 

Arrivés douze heures plus tard, à 15 heures, 6 minutes et 44 secondes, Eric Péron et Morgan Lagravière (Des Voiles et Vous) se placent en troisième position de la catégorie Imoca, après 14 jours, 1 heure, 31 minutes et 44 secondes de mer pour venir à bout des 4350 milles nautiques entre Le Havre et Salvador de Bahia. 

Pour Morgan Lagravière : « C’est top d’arriver troisième, surtout que, mine de rien, on est arrivés tardivement dans la préparation pour la Transat Jacques Vabre. On a essayé de faire le mieux possible avec les conditions que l’on avait au démarrage. Je pense qu’on a fait les choses pas trop mal. Déjà de pouvoir être à l’arrivée c’est une bonne chose, et de pouvoir avoir vécu une transat humainement aussi forte que celle-là, c’en est une autre… C’est peut-être même le plus important. 
Troisième, c’est un super résultat, surtout troisième derrière deux supers concurrents, ça fait plaisir. On a raté quelques coups météo qui nous ont mis un peu dedans au départ, mais on a fait ce qu’on a pu pour rattraper, on finit honorablement. C’est parti vite, le contexte météo faisait que ça allait vite en Manche. On est sortis au reaching dans de la mer et du vent soutenu. Nous étions plutôt conservateurs à ce moment-là. On a explosé notre grand spi sans trop savoir pourquoi, en plein ligne droite, ça nous a fait bizarre, et puis, on a pris un requin dans la quille, c’était perturbant quand même. A chaque fois, nos petits problèmes ont été résolus. Globalement, ce fut une belle transat sans trop d’accros, avec beaucoup de plaisir, des conditions variées. Du positif sur tous les aspects. On s’est bien trouvés, on savait avant le départ que ça allait bien se passer, mais dans l’action c’est toujours difficile de savoir à l’avance car il y a du stress et de l’émotion. Mais la note positive avant le résultat sportif, c’est la manière dont ça s’est passé. Dans dix ans, c’est ce qu’on retiendra, les moments qu’on a vécus avec Eric… C’est génial, on dit souvent quand on est marin, qu’on apprécie les choses une fois à terre après un temps de recul. Sur cette transat, le plaisir, on l’a pris sur l’eau. Ça veut dire qu’en prenant du recul on trouvera ça magique. Un premier podium en Imoca, on est quand même contents de nous !
  » 

Eric Péron : « L’idée de départ était de ne pas casser le bateau, d’y aller mollo, on avait nos idées et on s’y est tenu. Les concurrents ont poussé plus fort que nous à ce moment-là, mais on est contents d’avoir fait ce qu’on a fait ces trois premiers jours. On a réussi à barrer beaucoup, à pousser fort quand il le fallait avec toujours un petit pied de pilote. On a maintenu ce rythme longtemps, c’était une première pour moi de maintenir un tel rythme. J’ai beaucoup appris sur cette Transat Jacques Vabre, je suis hyper content d’avoir fait cette transat avec Morgan. » 

=> ActuNautique, le magazine de la Transat Jacques Vabre

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