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Ouverture de la pêche - La pêche de loisir en eau douce, un secteur d'activité pesant 2 milliards d'euros

Ce samedi, 30 minutes avant l'aube a eu lieu l'ouverture de la saison de pêche 2018, saison de pêche en eau douce qui prendra fin le 16 septembre. Un événement qui met en avant une activité de loisir générant près de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires...

Photo - FNP

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La pêche de loisir (sport fishing) fait la Une de l'actualité cette semaine, entre l'ouverture de la pêche samedi à l'aube, et le salon de la pêche en mer qui aura lieu de vendredi à dimanche à Nantes.

La Pêche de Loisir en eau douce : seconde fédération sportive de France !

La pêche de loisir en eau douce - qui nécessite la détention d'un permis de pêche rappelons-le - est un sport particulièrement populaire dans l'hexagone, avec pas moins de 1.559271 million de licenciés en 2015, ce qui la place en seconde position derrière la fédération de football (2.1 millions), mais devant la chasse (1.3 million).

la pêche de loisir en eau douce est une activité essentiellement masculine : 97% d’hommes. Les pêcheurs n’appartiennent pas à une génération en particulier, chacune des classes d’âge étant équitablement représentée. Contrairement aux idées reçues, les plus de 65 ans ne représentent que 16 % des pêcheurs, 52% des pêcheurs ayant entre 35 et 65 ans.

Les ouvriers représentent 37% des effectifs et les retraités 28%, soit plus que la moyenne nationale, respectivement 24% et 21% (d’après l’INSEE). Les étudiants et les personnes sans activité sont, par contre, moins nombreux que dans la population générale : 10% et 5%. 17% des pêcheurs sont des cadres.

La pêche de loisir en eau douce : priorité à la détente et au contact avec la nature

La motivation première la plus citée par les pêcheurs (étude BIPE FNP)  est le loisir / détente : 53% des pêcheurs la citent. Viennent ensuite le contact avec la nature (20%), l’intérêt / plaisir de la capture (15%) et la compétition / sport (15%).

La pêche en eau doucenest le plus souvent pratiquée seul (51% des répondants) bien que 35% pêchent le plus souvent entre amis, 11% en famille et 4% à l’occasion de sorties organisées (CE, associations, etc.). 95% pêchent plus de 7 jours par an et 71% plus de 25 jours par an. 34% des répondants possèdent une embarcation, motorisée dans 77% des cas.

2 milliards d'euros d'impact économique

D'après une étude du Bipe pour la FNPF, la pêche de loisir en eau douce engendre près de 2 milliards d'euros de retombées économiques, soit une activité équivalent à celle du marché français des médicaments non remboursables ou à celle du marché des entreprises du paysage !!

Ces 2 milliards se répartissent entre 790 millions d'euros d'impact direct (462 millions d'euros de matériel de pêche, 162 millions d'euros de nautisme, 82 millions d'euros d’adhésions, 50 millions d'euros d’aquaculture et pisciculture, 27 millions d'euros d’abonnements et livres et 5 millions d'euros de tourisme (guides de pêche) ; 340 millions d'impact indirect (tertiaire et industrie) ; 510 millions d'impact induit (rémunération des personnels des activités directes ou indirectes) et 390 millions d'impact catalytique (dépenses n'ayant pas trait à la pêche mais générées par sa pratique : transport (200 millions), restauration et hébergement (190 millions)).

En moyenne, un pêcheur en eau douce dépense 680 euros par an.

Ses principaux postes de dépenses concernent l’activité directe de pêche : matériel (155 euros), consommables (174 euros) et nautisme (116 euros). Mais les dépenses catalytiques, c’est-à-dire les dépenses non spécifiques à la pêche mais qui n’auraient pas lieu sans l’activité des pêcheurs, sont également considérables : 145 euros de déplacement et 55 euros de restauration.

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