22 Janvier 2019
Ce projet lancé par l’apnéiste en 2015 vise à sensibiliser à la protection des océans et à la préservation du milieu sous-marin ; une aventure qui mêle performance sportive, pédagogie et protection de l’environnement.
Après avoir traversé la Méditerranée en moins de 6 jours, Stéphane a opté pour une route Nord pour rejoindre les Antilles, et a effectué une plongée sans attaches en-dessous de son bateau (5000 mètres de profondeur sous lui) avant d’entamer la seconde partie de sa traversée.
Une fois sur place, l’objectif est multiple : tout d’abord organiser des journées de préservations des océans auprès des jeunes Antillais en leur offrant près d’une tonne de matériel pour qu’ils puissent profiter pleinement de leur écosystème sous-marin.
Il mènera ensuite des opérations de dépollution et de nettoyage du littoral des îles antillaises, après le passage désastreux de plusieurs ouragans comme Irma.
Stéphane Mifsud prévoit également de participer à la valorisation du patrimoine sous-marin des Antilles en plongeant régulièrement aux côtés des acteurs de la préservation du milieu aquatique et des zones sous-marines protégées.
Il mettra également ses compétences d’apnéiste hors du commun à disposition des scientifiques, si des expériences sont en cours et nécessitent une approche non-intrusive des animaux sous-marins. Les poissons s’approchent en effet plus facilement d’un apnéiste qui bénéficie d’une liberté totale de mouvement que d’un plongeur, plus bruyant et visible.
A propos de Stéphane Mifsud :
Stéphane Mifsud explose en 2007 le record mondial d’apnée statique (10 minutes et 4 secondes). Il est le premier être humain à passer la barre des 10 minutes. Deux ans plus tard, le 8 juin 2009, lors de la journée des Océans, il surpasse son propre record, avec un temps de 11 minutes et 35 secondes, record qui reste à ce jour inégalé. Il tentera à nouveau de battre ce record cet été, lors du Championnat du monde d’apnée. Stéphane Mifsud bénéficie de capacités hors-normes ; il peut ralentir son rythme cardiaque au maximum (moins de 20 pulsations par minute) et possède une capacité pulmonaires de 11 litres, soit plus du double de la normale, grâce à un entraînement de tous les jours qui lui a permis de « surdévelopper » ses capacités. Avec l’Odyssée Bleue, il souhaite aujourd’hui protéger l’environnement marin sur un projet qui rassemble à terre et en mer des sportifs et des scientifiques, pour progresser ensemble sur la connaissance de l’espace sous-marin.