8 Octobre 2019
La préfecture a annoncé que dans la nuit de dimanche à lundi, « le navire Alp Striker, affrété par la compagnie d'assurances du groupe Bourbon, en route vers la zone de recherche, a signalé au Cross Antilles-Guyane que deux observateurs en passerelle ont vu pendant une vingtaine de secondes un signal pyrotechnique blanc puis rouge qu'ils ont interprété comme une possible fusée de détresse ».
« La zone de provenance de ce signal est cohérente avec une des hypothèses de dérive d'éventuels naufragés du Bourbon Rhode », ajoute la préfecture, mais « les recherches engagées par l'Alp Striker […] n'ont pour l'instant donné aucun résultat ».
Le Cross Antilles-Guyane a « immédiatement demandé à trois navires de commerce de se dérouter et de se rendre sur la zone », et demandé « à chaque navire présent dans la zone d'être en posture de vigilance ». Mardi matin, « un avion Hercules C-130 des garde-côtes américains survolera également la zone ».
La préfecture de Martinique avait annoncé vendredi qu'elle allégeait les recherches, lancées depuis l'appel de détresse du Bourbon Rhode, le 26 septembre dernier. Trois des 14 marins du remorqueur ont été retrouvés sains et saufs, après un naufrage qui a fait 4 morts et 7 disparus.
Les trois rescapés ont été accueillis dimanche à Fort-de-France, à bord de la frégate Le Ventôse, rentrée après une semaine de recherches sur une zone de 110 000 km². Les trois marins ont été « médicalement pris en charge par les structures sanitaires et vont pouvoir retrouver leurs proches », a précisé la préfecture.
Quatre corps ont été retrouvés lors des premiers jours des recherches, et 7 marins sont toujours portés disparus. L’équipage, majoritairement ukrainien, comptait également un Croate (le capitaine), un Sud-Africain, un Philippin et un Russe.