29 Septembre 2020
« Il va être déplacé jusqu'à Cherbourg pour achever l'expertise et nous permettre de décider, d'ici quelques semaines, s'il faut investir pour le réparer ou envisager une solution de remplacement », a indiqué la ministre au Parisien.
Le 12 juin 2020, un incendie avait ravagé pendant 14 heures le Perle, un des 6 sous-marins d’attaques français (SNA), alors qu’il se trouvait en rénovation à Toulon.
L'incendie est « né d'un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois » installé dans le cadre des travaux, avait expliqué le 1er septembre Pierre Vandier, le chef d'état-major de la marine.
« Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu'il faudra trouver d'autres solutions », avait précisé le nouveau chef d'état-major.
L'expertise en cours devrait notamment déterminer si la « coque épaisse », un alliage épais de plusieurs centimètres et très élastique qui permet au bâtiment de résister à la pression sous-marine, a été touchée.
Si c'est le cas, le Perle pourrait éventuellement finir à la casse. Une réparation de la portion de la coque épaisse endommagée, si elle était réalisable, signifierait le remplacement de tout un tronçon de la coque.
Le Saphir, un autre SNA de la même classe, a été désarmé en 2019 et se trouve à Cherbourg.