16 Novembre 2020
Tout le Charal Sailing Team, épaulé par ses partenaires, les architectes et les prestataires, s'est mobilisé pour effectuer les réparations dans un temps record et permettre à Jérémie Beyou de poursuivre son tour du monde.
Après un diagnostic complet des avaries, tout le monde s'est mis au travail pour réparer Charal dans les meilleurs délais. Ce qui est sur le point d'être fait, puisque dès que l'accastillage aura été remonté et les derniers renforts séchés, Jérémie Beyou reprendra la mer, mardi après-midi, ce qu'il a confirmé ce lundi :
« Le bateau sera prêt demain matin et Charal pourra reprendre la mer dans l'après-midi, entre 15 h et 15h 30, c'est une super nouvelle, la course va reprendre. »
Directeur technique du Charal Sailing Team, Pierre-François Dargnies détaille ce qui a été fait dans un temps record :
« Le safran tribord a été remplacé, nous avons contrôlé tout le système qui n'a pas été touché. Nous avons aussi inspecté le foil tribord et la quille qui n'ont pas non plus été impactés, changé la bastaque tribord et l'aérien défectueux, tandis que la grand-voile, qui avait aussi été abîmée, a fait un aller-retour à Vannes à la voilerie North Sails pour être retouchée. Le plus gros travail a été la cloison de barre d'écoutes qui a nécessité des réparations plus importantes que prévu. Tout le monde est passé en mode mission, il y a une grosse solidarité, l'équipe est très soudée, chacun est concentré sur ce qu'il a à faire, et ce lundi, ça travaille en musique et sous le soleil, c'est appréciable ! ».
Touché par l'accueil qui lui a été réservé à son retour aux Sables d'Olonne et par cette mobilisation autour de lui, Jérémie Beyou ajoute :
« Je tiens à remercier tout le Charal Sailing team qui, comme d'habitude, s'est donné sans compter jour et nuit depuis que je suis arrivé, mais aussi tous les sous-traitants et les prestataires extérieurs, toutes ces compétences additionnées rendent mon départ possible. Je dis souvent que le Vendée Globe est une course en équipe, ils ont tous démontré qu'avec de la volonté, on peut faire des miracles, ils ont mis énormément d'énergie là-dedans. Derrière, à moi d'être à la hauteur, de respecter tout le travail qui a été fait et de repartir. »
« Ces quelques jours à terre m'ont permis de me ressourcer un peu, mais aussi de prendre conscience de tout l'engouement qui existe derrière le projet, de l'émotion que mon demi-tour a créée chez les gens et de la volonté du public, des salariés de Charal, des médias, de mes amis, de me voir repartir. Tous les mots que j'ai reçus m'aident beaucoup. Mon idée est maintenant de prendre les événements les uns après les autres. »