4 Décembre 2020
Il lui a fallu sept jours pour effectuer ce trajet de 1800 milles nautiques jusqu’au port du Cap, en naviguant sur son monocoque Imoca avec un seul safran.
S'exprimant aujourd'hui depuis le Cap, Alex Thomson a déclaré :
« Je suis naturellement soulagé d'être de retour sur la terre ferme, mais j'ai des émotions très mitigées aujourd'hui. Je suis encore en train d'accepter ce qui s'est passé, et je suis évidemment complètement dévasté que la course se termine ainsi pour nous.
Mais, comme je l'ai déjà dit, c'est dans les moments les plus difficiles que nous trouvons notre plus grande force. Maintenant, nous devons nous reprendre et aller de l'avant, et je ne doute pas que nous puissions le faire ensemble, en équipe.
Depuis une semaine environ, les événements nous rappellent à quel point cette course est difficile. Je l'ai dit et répété, mais il n'y a pas de défi sportif au monde aussi difficile que le Vendée Globe. J'ai une telle admiration pour tout skipper qui s'engage dans cette course. Mes pensées vont à ceux qui, comme nous, ont vu leur course écourtée. Et je souhaite aux autres skippers une belle course sans encombre. Je les suivrai de près.
Mon arrivée ici au Cap marque notre abandon de la course. A tous ceux qui nous envoient des messages, je dis un grand merci. J'ai été très impressionné par le soutien que nous avons reçu. Cela signifie beaucoup pour nous, vraiment. Là, j'ai hâte de prendre une douche, de dormir et de rentrer à la maison pour voir ma femme et mes beaux enfants ».
Ce marin de 46 ans, originaire du Hampshire, est l'un des 33 skippers à avoir pris le départ du Vendée Globe aux Sables-D'Olonne, le 8 novembre dernier.
La neuvième édition de cette course emblématique, organisée tous les quatre ans, a déjà vu de nombreux bateaux subir des défaillances techniques, des collisions avec des OFNI ou être victimes des tempêtes tropicales et des conditions météorologiques changeantes.