25 Novembre 2021
Les balises de détresse, qu'elles soient montées attachées au bateau comme les EPIRB ou individuelles et portables, comme les PLB émettent sur des fréquences de 406 à 406,1 MHz et 121,5 MHz a destination des satellites du système COSPAS-SARSAT, un réseau de satellites dédiés à la réception de signaux d'urgence. Une fois le signal reçu, il est orienté vers un centre de secours de type SAR (Search And Rescue) qui va coordonner les secours.
Le signal transmet la position de la balise, position qu'elle récupère via des satellites de positionnement comme ceux du système GPS américain ou Galiléo européen.
Jusqu'à la fin de l'année dernière, lorsqu'une balise était déclenchée, le naufragé vivait dans l'angoisse de savoir, si, oui ou non, son appel avait pu etre reçu.
Les satellites du système Galileo, qui interviennent désormais dans la localisation des balises, disposent d'une fonctionalité qui leur offre une très intéressante caractéristique.
Les nouvelles balises PLB que sont les Mc Murdo Fastfind Return link et ACR Electronics (groupe FURUNO) ResQLink RLS possèdent la capacité unique de faire savoir, au naufragé, que son message de détresse a bien été reçu par le centre de secours.
Ce détail retient notre attention compte tenu de l'importance que revêt le moral dans la survie en mer. C'était d'ailleurs le sujet des travaux du Dr Alain Bombard, le célèbre naufragé volontaire, par ailleurs à l'origine de la société Zodiac, qui souhaitait démontrer qu'un naufragé motivé, peut survivre, si son état de santé et les conditions de température sont compatibles avec son équipement.