Mercury Marine organisait hier, en avant-première du salon du Boot de Dusseldorf, un essai de son nouvel Avator 7.5e. Nous l'avons essayé par un froid polaire. C'est un très bon moteur qui fait le job.

Le moteur Mercury Avator avait attiré tous les regards lors de sa récente présentation au CES de Las Vegas. 

Ce moteur électrique produit une poussée à l'hélice de 750 W pour une consommation de 1000 W, mais que signifient ces chiffres dans la vraie vie ?

Pour le savoir, nous avons embarqué sur un Lund Fury 1400, un bateau de 3,60 mètres pour 226 kg lège équipé d'un Avator 7.5e. A quatre à bord, nous devions friser les 400 kg de charge utile.

Le bateau se déhale sans problème du quai, la puissance maximale est exploitée pour le monter à une vitesse de 6 km/h (3 nœuds). A cette allure, on ne dispose que d'une heure d'autonomie, une heure largement satisfaisante pour la plupart des usages sur une annexe de plaisance.

Une fois lancé, en réduisant les gaz (dont on peut électroniquement changer le sens de rotation de la poignée, pratique lorsqu'on s'assoit de l'autre côté), on conserve une allure de 1,5 à 2 nœuds pour une consommation de 400 W à peine. Le couple est là, sans émission et d'autre bruit que celui, peu présent, de la transmission.

Le passage d'avant en arrière s'effectue facilement, la marche arrière est puissance. Le module électronique de contrôle ECU y est probablement pour beaucoup.

De retour, congelé, à quai, le moteur se transporte au moyen de sa poignée de commande, verrouillée en position basse pour un poids comparable avec celui d'un 4 temps, mais sans fuir de carburant dans le coffre de votre véhicule !

L'électronique présente sur le moteur est parfaitement aboutie, vitesse, consommation et range dans toutes les unités possibles, mais également la possibilité d'afficher, sur le petit écran de contrôle, les données d'un sondeur externe ! 

Qui fait ça sur un thermique ?