Les générateurs sont de plus en plus fréquemment déployés dans les navires de plaisance dont les besoins en énergie croissent beaucoup. Sur des bateaux structurellement mal protégés contre le bruit, le ronronnement permanent d'un générateur peut, à la longue, taper sur les nerfs des occupants, surtout si ceux-ci apprécient un des avantages de la croisière à la voile : le calme.

C'est que la frontière entre un ronronnement et un vacarme est nettement plus ténue qu'on ne l'imagine.

Le bruit, qui se mesure en décibels (dB) est perçu par l'oreille humaine entre 30 et 140 dB.

30 dB, c'est le très léger bruissement du vent dans les feuilles d'un arbre et 140, celui d'un coup de feu.

Entre ces deux valeurs extrêmes, se situent celles nécessaire au confort vie et à la possibilité de trouver un sommeil réparateur.

Nanni Industries présentait, au Cannes Yachting Festival 2023, un générateur équipé d'un cocon d'un nouveau type. L'isolant mis en œuvre, plus dense et dur que ceux auxquels on est habitué, procure un affaiblissement acoustique supérieur.

Parlons chiffres. Un générateur de 15 kW marinisé et doté de son cocon produit, en général, un bruit de 65 à 70 dB à 1 mètre de distance.

Sur l'échelle de la perception des décibels, 70 dB, c'est déjà un bruit fort, qui peut être gênant. C'est celui d'un aspirateur, un bruit qu'on ne supporte pas des heures durant sans protection.

Le nouveau cocon de Nanni, monté sur un générateur Q2400 (20CM50) ne produit que 61 dB à 1 mètre.

61 dB, c'est le bruit d'une conversation calme, un bruit nettement moins prenant bien que la valeur en dB reste très proche du premier, si on ne s'en tient qu'à celle-ci. 

Le ressenti est très différent. D'autant que les générateurs sont souvent enfermés dans des cales, elles-mêmes isolées contre le bruit capable d'assourdir encore ce score déjà faible.