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Dans la nuit du 30 au 31 mai 2025, vers 3h du matin (heure de Polynésie française), le catamaran Outremer 45 Luna Bay a heurté un objet flottant non identifié (OFNI) alors qu’il quittait l’île de Nuku Hiva en direction de l’archipel des Tuamotu. L’accident s’est produit à environ 70 milles nautiques au sud-ouest de l’île de Ua Pou (Marquises). À bord du bateau se trouvaient Charline Picon, triple médaillée olympique en voile, son mari et leur fille. Le choc a entraîné une voie d’eau importante au niveau du saildrive, sur la coque bâbord. Aucin blessé n'est à déplorer.

Trois personnes, dont un enfant, ont été secourues ce samedi 31 mai après le naufrage de leur catamaran Outremer 45 au sud-ouest de l’île de Ua Pou, dans l’archipel des Marquises. Leur sauvetage a mobilisé d'importants moyens coordonnés par le JRCC Tahiti.

Dans la nuit de vendredi à samedi, à 3h16 heure locale, le Centre de coordination de sauvetage aéro-maritime de Polynésie française (JRCC Tahiti) est alerté par une balise de détresse EPIRB émise depuis le « Luna Bay 2 », un catamaran battant pavillon français. Le signal indique une position située à environ 70 milles nautiques au sud-ouest de Ua Pou.

Les tentatives de prise de contact avec le bateau restant vaines et aucun navire ne se trouvant à proximité immédiate, le JRCC déclenche une opération de secours. L’aéronef Gardian de la flottille 25F est mobilisé en reconnaissance, tandis que deux bâtiments sont sollicités : le navire de pêche « Lady Chris 10 », distant d’une centaine de milles, et la vedette à passagers « Te Ata O Hiva », stationnée à Hiva Oa.

Rapidement dépêché sur la zone, le Gardian localise l’unité en détresse, flottant entre deux eaux. L'équipage aérien repère l’annexe et un radeau de survie à proximité du catamaran, qui est en train de sombrer. Un contact radio VHF est établi avec les naufragés, lesquels confirment être en bonne santé.

L’avion signale également la présence d’un autre voilier, le « Stardust », situé à environ quatre heures de navigation, qui décide de dérouter pour prêter assistance. En attendant son arrivée, et face aux dégradations constatées sur le radeau de survie – notamment des entrées d’eau –, le Gardian parachute une chaîne SAR de dix places afin d’assurer la sécurité des rescapés.

En début d’après-midi, le « Stardust » atteint la zone de naufrage et procède à l’embarquement des trois naufragés, sous la surveillance de l’avion de patrouille. L’ensemble des personnes est secouru sans blessure.

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française a salué le professionnalisme et l’implication des différents intervenants mobilisés pour cette opération de sauvetage.