23 Avril 2014
Depuis lors, près de 121 paquebots ont été lancés à Penhoët, sur le site de ce qui deviendra les Chantiers de l'Atlantique.
Le 23 avril 1864, le chantier naval de Saint Nazaire, une bourgade d'à peine 1000 habitants à l'époque, met à l'eau un navire exceptionnel à plus d'un titre : l'Impératrice Eugénie.
Long de 108m, doté d'une propulsion mixte voile-roues à aubes, ce navire peut transporter 215 passagers répartis en 3 classes ainsi que plusieurs dizaines de tonnes de marchandises à une vitesse de près de 13 noeuds. Commandé par la Compagnie Générale Transatlantique (CGT), l'Impératrice Eugénie naviguera près de 30 ans, affecté à la liaison avec le Mexique.
Exceptionnel, ce navire l'est assurément, ayant été le premier paquebot jamais construit en France mais ayant surtout été à l'origine d'une histoire industrielle hors du commun.
Car le chantier de Penhoët a depuis lors construit près de 121 paquebots, parmi lesquels on dénombre les plus grands et les plus prestigieux de la production mondiale.
Ainsi, le futur Oasis 3 sera le plus gros paquebot de croisière du monde, mais avant lui, souvenons-nous des Normandie, France, Queen Mary II...
Filiale du Coréen STX et de l'Etat français, le chantier aura traversé bien des péripéties, à l'occasion d'une vie industrielle ballotée par la concurrence mondiale et l'émergeance de nouveaux besoins.
Un fait demeure toutefois certain : les Chantiers de l'Atlantique demeurent aujourd'hui encore, une référence mondiale dans le secteur de la construction de paquebots de luxe.
=> autres articles sur STX
=> toute l'actualité maritime sur ActuNautique