5 Janvier 2013
C'est une première mondiale que vient d'adopter le Chili en matière de politique de pêche et dont on espère qu'elle sera suivie par l'ensemble des pays côtiers.
Le Chili vient en effet d'interdire les pratiques de chalutage profond au droit de ses massifs sous-marins, des chaînes de montagnes immergées, qui représentent un éco-système riche en éléments nutritifs et particulièrement poissonneux.
Ces reliefs, souvent issus d'activités volcaniques comme au nord de l'Ile de Pâques, accueillent des récifs coraliens parmi les plus riches au monde.
Un éco-système menacé par le chalutage profond, à l'instar de la situation qui prévaud au large de l'Ile de Juan Fernandez, où ces massifs ont été ravagés par les pratiques de pêche des professionnels locaux.
Au terme de la loi votée par le parlement chilien, des quotas de pêche, jusqu'à présent indicatifs, deviennent en outre obligatoires pour 3 espèces, anchois, chinchard et merlu, le rejet en mer de captures indésirées devant désormais être contrôlé.