20 Janvier 2015
Quatre offres de reprise ont été déposées, et trois candidats supplémentaires seraient en lice.
Placée en redressement judiciaire en novembre dernier, la SNCM attend désormais le 2 février pour savoir quel sort lui sera réservé.
Car face à la multitude du nombre de dossiers de reprise, quatre déjà déposés et trois autres à venir, les administrateur judiciaires de la compagnie faillie, Me Emmanuel Douhaire et Me Frédéric Abitbol, ont décidé de repousser la date butoir du dépôt des offres initialement prévue la 19 janvier au début du mois prochain, pour maximiser les chances d'une reprse pérenne de la compagnie en ne fermant aucune porte !
S'ils disposent déjà de 3 offres fermes et d'une lettre d'intention, ils attendent désormais 3 offres supplémentaires qui ont demandé à bénéficier d'un délai complémentaire, indispensable pour leur permettre de boucler leurs dossiers.
Parmi les prétendants à la reprise, Daniel Berrebi, patron de la compagnie de ferries mexicaine Baja Ferries envisagerait de reprendre 800 des 1450 salariés de la SNSM en organisant la compagnie sur des lignes à destination du Maghreb et des lignes vers la Corse à prtir de Marseille, ce qui conduirait à supprmer la desserte de Toulon et Nice. Selon notre confrère le Monde il disposerait de 100 millions d'euro, dont 80 millions de crédits bancaires, mobilisables sur 3 ans.
Autres repreneurs potentiels, le groupe italien GNV, qui opère une dizaine de navires en Méditerranée et Christian Garin, ancien président d'Armateurs de France et ancien président du port de Marseille qui, s'il n'a pas détaillé son offre proposerait, selon nos confrères du Marin, de renouveller la flotte avec l'appui du chantier naval coréen Daewoo...
Il est à noter, selon les administrateur judiciaire, que ces offres de reprise seraient soumises à d'importantes clauses suspensives.
Des clauses que l'on imagine aisémment ayant trait au paiement ou non des amendes infligées à la SNCM par la Jutice Européenne, mais aussi à la rupture de la DSP de desserte de la Corse.
En bref : pour éviter de payer les amendes européennes, la solution résiderait dans une mise en liquidation de la compagnie. Or, cette mise en liquidation conduirait à la rupture de fait de la DSP...
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