1 Octobre 2016
Jérémie Beyou et Stéphane Mifsud
"Je me sens très proche de Jérémie, qui est le parrain de mon bateau. Nous sommes l’un comme l’autre très humbles vis-à-vis des éléments. Quand je pars en grandes profondeurs, je sais que je suis toléré par la mer, lui a le même discours avec les océans. Nos métiers se ressemblent, avec un côté dangereux mais tellement merveilleux et envoûtant que ça donne envie de partir.
J’aimerais que sur ce Vendée Globe, Jérémie vise plus que le podium.
La solution, il l’a en lui. Parfois, quand je me retrouve tout seul en apnée face au chrono, je me dis : « Mais qu’est-ce que je fais là ? » Lui va sans doute se dire ça à un moment donné, parce que c’est dur, mais dans pareil cas, il faudra qu’il se dise qu’il est l’élu, que plein de gens croient en lui et que s’il est à cette place, c’est que personne n’est mieux placé que lui".