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La Solitaire du Figaro repart aujourd'hui : les enjeux de cette 3e étape

Les 43 figaristes n'auront pas eu beaucoup de temps pour récupérer, après leur arrivée avant-hier au milieu de la nuit à Concarneau ; ils ont eu moins de 30 heures pour récupérer des deux premières étapes déjà très sollicitantes pour les marins. Le départ a été décalé de deux heures par Francis le Goff, directeur de la course, et les skippers s'élanceront donc à 14 heures aujourd'hui.

© Alexis Courcoux
© Alexis Courcoux
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© Alexis Courcoux
© Alexis Courcoux
© Alexis Courcoux

© Alexis Courcoux

Cette troisième étape de 150 milles est un sprint de Concarneau à Concarneau, en passant par la cardinale Sud banc de Guérande. Après s'être reposé pendant toute la journée d'hier et avoir reçu les prix à 18 heures, les skippers appareillent aujourd'hui à midi avant de se lancer dans la course à 14 heures. Pour Alexis Loison (Custo Pol) : « Le départ décalé de deux heures, c’est un petit cadeau qui fera du bien à tout le monde notamment à nos préparateurs. »

Nicolas Lunven, Adrien Hardy (premier de l'épreuve d'avant-hier), Sébastien Simon, et Charlie Dalin se disputent indubitablement la première place au classement général pour cette 48e édition de la Solitaire Urgo le Figaro. Le départ d'aujourd'hui devrait se dérouler à 12 à 15 nœuds de vent (baie de Forêt).

Témoignages des skippers à l'issue de la deuxième étape (mardi) :

Martin Le Pape, Skipper Macif 2017, 8e, à 12 min, 29 s du premier :

« Une vraie étape de Figaro. Avec toutes les conditions, des changements de classement en veux-tu, en voilà, des changements de leaders et un vainqueur qu’on attendait pas forcément ! De mon côté, j’ai pris énormément de plaisir dans la performance. J’étais aux avant-postes, finalement je termine 8ème, c’est pas si mal et c’est surtout mon meilleur résultat à ce jour sur une étape de la Solitaire ! J’étais pas loin, c’est ça que je retiens… »

Pierre Rhimbault, Bretagne Crédit Mutuel Espoir, 30e à 5h40 du premier :

« J’ai très mal aux mains, je n’arrivais plus à les fermer. Mais c’est plutôt dans la tête que ça a été dur. Je pense qu’il y a des trucs qui commencent à rentrer, je suis bien sur l’eau, c’est déjà ça ! J’ai appris sur la façon d’être plus rigoureux. Je m’attendais à faire mieux du point de vue comptable. Je retiens des choses positives. Je pense que j’aurais de la ressource pour les prochaines étapes. »

Alan Roberts, Seacat Services, 23e à 3h23 :

« Je ne suis pas trop mal, je suis prêt à partir pour la troisième étape. Je n’ai pas eu l’opportunité de remonter des places sur cette deuxième étape, je me suis retrouvé au mauvais endroit dès le début. J’espère que sur les 3e et 4eétapes, je serais dans le match. »

Xavier Macaire, Groupe SNEF, 16e à 2h01 :

« J’avais envie de jouer plus devant sur cette 2e étape. Demain, c’est déjà la troisième ! Ca va se gérer comme si c’était une seule étape la 2e et la 3e. On est tous à égalité là-dessus. Je voudrai naviguer avec les bons, j’ai l’impression d’être un cran en dessous. Sans chercher à réfléchir à une place en particulier, j’aimerai me dire que je suis en phase, que je suis à ma place. »

Alexis Loison, Custo Pol, 13e à 1h53 :

« J’ai les yeux rouges, j’ai beaucoup pleuré pendant l’étape 2 (rires). Ce n’est pas passé, mais je n’ai pas trop regret, j’y croyais plus que tout, c’est comme ça. C’est pénible de se dire qu’on s’est planté. Ma bonne étoile est revenue à la fin, je finis qu’à une heure du premier. Je vais maintenant aller chercher le top 10. A la recherche du temps perdu ! Le départ décalé de deux heures, c’est un petit cadeau qui fera du bien à tout le monde notamment à nos préparateurs. Ça va être une belle étape ! »

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