21 Octobre 2017
Cette histoire, elle débute à la fin des année 70, quelques jours après l'un des plus terribles naufrages qu'aient connu les côtes française, celui de l'Amoco Cadiz, un pétrolier géant de 300m de long, qui s'est brisé sur des récifs, au large de Portsall.
Devant la catastrophe, Jean Bulot décide qu'il sera sauveteur, pour que la mer n'ait plus le goût du pétrole. Sa colère aura bouleversé sa vie, et initié une longue carrière passée en mer, à remorquer des navires en perdition et sauver des vies.
Une carrière logique pour un homme issu de 16 génération de navigateurs et de cap-horniers.
Un très beau documentaire, à ne pas manquer !
Le naufrage de l'Amoco Cadiz
Construit en 1974, l'Amoco Cadiz est un pétrolier de dernière génération au moment de l'accident, un navire géant de 330 mètres de long pour 234 000 tonnes de port en lourd.
Début février 1978, l'Amoco Cadiz charge 121 000 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 000 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran.
Il quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale traditionnelle destinée à alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance avant une escale de ravitaillement à Las Palmas le 11 mars.
Trois jours plus tard, le navire rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre en Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme2.
Le 16 mars 1978, en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère.