1 Décembre 2017
Ce monocoque de 40 pieds (12 mètres) est actuellement en pré-étude, et sa construction débutera en 2018.
Avec le premier vol du Mini 747 en 2017, SEAir, emmené par Bertrand Castelnerac et Richard Forest, s’est rapidement positionné comme un acteur incontournable dans le monde très fermé du foil.
Après deux années d’études pour mener le Mini 747 au-dessus de la mer, l’aventure du vol en monocoque passe désormais par de plus grandes unités, et c’est en toute logique que SEAir travaille actuellement sur un futur monocoque de 40 pieds (12 mètres).
« Imaginer une lignée de grands frères, à commencer par les 40 pieds, devient donc tout naturel. Les études menées, les travaux en atelier et les essais nous ont amené à nous poser des questions essentielles. Pour faire évoluer ce type de bateaux, le temps est long et incompressible. Il est certain que, quelle que soit la taille du bateau construit sur ces principes, il sera plus rapide que tous les autres de la même taille dans la plupart des conditions » explique à ActuNautique Bertrand Castelnerac, co-fondateur de SEAir.
Aujourd'hui, le 40 pieds SEAir à foils a dépassé le stade de projet : 6 intentions marquées d’acquisition sont posées à travers le monde.
Cette catégorie de bateau dont la notoriété passera inévitablement par de multiples courses au large et tentatives de records sera tout autant un événement sportif que visuel. Le premier 40 pieds devrait sortir entre la fin 2018 et le début 2019.
En dévoilant mi-novembre le design de l'AC75, prochain bateau support de l'America's Cup, les Néo-Zélandais ont frappé un grand coup et permis à SEAir de se retrouver sur le devant de la scène, grâce à leur savoir-faire et à leurs compétences reconnues dans la conception du foil.
« Les futurs monocoques AC75 « Full flying » annoncés pour la Coupe de l’America viennent donc conforter SEAir dans ses recherches, et notamment dans l’importance que nous accordons au « canting » de foil. Si ce mouvement pendulaire latéral ne nous sert pas à la rétractabilité du foil, il nous apporte la stabilité en mer, en gérant la hauteur de sa pointe », détaille Bertrand Castelnerac pour ActuNautique.
« Par ailleurs, à voir ces pièces complexes et contraintes que sont les foils des AC75, la question se pose de savoir qui aujourd’hui est capable de les fabriquer sans frémir. C’est ici que les travaux de SEAir dans la fabrication robotisée de foils « full carbone » décuplent d’importance. Ces nombreux sujets d’investigation nous ont permis de discuter déjà avec trois équipes différentes engagées dans la Coupe de l’America » conclut-il.
SEAir est également partenaire du Yacht Racing Forum, qui s’est tenu les 27 et 28 novembre 2017 à Aarhus, au Danemark, un événement mondial qui rassemble les meilleurs acteurs du monde de la course au large.